dimanche 3 janvier 2021

Épiphanie : le chercheur de Dieu

 Mes chers frères et sœurs, aujourd’hui l’Église nous propose de célébrer la fête de l’Épiphanie qui est la manifestation de Dieu à tous les peuples du monde. Les lectures de ce dimanche peuvent être organisées autour du thème « le chercheur de Dieu ». Les rois mages cherchent Dieu comme nous aussi nous le cherchons dans le quotidien de nos vies sur des chemins non tracés mais guidés par l’étoile de l’espérance de notre foi.  

Ce chemin non tracé conduit les mages à Jérusalem où les croyants ne savaient plus lire les signes de temps. Le roi Hérode, informé par les païens de la naissance du messie, panique et tout Jérusalem avec lui. La marche des mages ne s’arrête pas dans l’inquiétude du peuple de Jérusalem. Ils doivent continuer leur recherche de Dieu car l’anxiété du roi Hérode et de son peuple n’apaise pas leur profond désir de Dieu. 

Mes frères et sœurs, hier comme aujourd’hui, malgré un monde changeant, le chrétien continue à marcher et à chercher son Seigneur et Dieu, car il est un pèlerin sur terre. Il n’a pas fini avec Dieu, il n’est pas tranquille, intérieurement, tant qu’il n’a pas rencontré son Dieu. Et cette rencontre l’invite toujours et souvent à une adoration et une conversion.  Les mages quand ils arrivent devant le nouveau-né à Bethléem ils lui offrent leurs présents : or car il est roi, l’encens car il est Dieu et la myrrhe car il est un vrai homme mortel. Comme les mages, nous sommes tous appelés à la crèche de Noël pour y rencontrer le Seigneur, nouvellement né en ce monde, et l’adorer.

L’Évangile d’aujourd’hui nous montre que c’est par un autre chemin que les mages sont retournés dans leurs pays. Une rencontre vraie avec le Seigneur ne nous laisse pas indifférents ! Elle nous change et nous transforme. Nous ne pouvons plus emprunter le même chemin. La rencontre avec le Seigneur change notre manière d’être et de faire. La rencontre avec Jésus-Christ nous transforme et change notre vision du monde et des choses. La rencontre avec le Seigneur nous conduit sur ses chemins à Lui.

Mes chers frères et sœurs, que la célébration de l’Épiphanie dans le monde d’aujourd’hui en pleine crise sanitaire nous donne le courage de marcher sur le chemin de la foi. Puissions-nous être conduits à une vie pleine d'espoir et de joie en sachant que la puissance de Dieu a fait irruption dans le monde par le Christ notre Seigneur.

Amen


Père Martin Bahati, sources Vatican-news

dimanche 20 décembre 2020

Faire naître la joie...

 Corps très saint qui a abrité le Seigneur ! C'est en Marie qu'a été annulé le constat de notre péché; c'est en elle que Dieu s'est fait homme tout en restant Dieu.

Il a voulu se soumettre à cette grossesse et il s'est abaissé à naître comme nous; sans abandonner le sein du Père, il était comblé par les caresses de sa mère.

Car Dieu ne se divise pas lorsqu'il accomplit sa volonté; c'est même en demeurant chez tous sans division qu'il donne le salut au monde. Gabriel est venu vers la Vierge mère sans quitter le ciel, et le Verbe de Dieu qui embrasse toutes choses, tandis qu'il s'incarne en elle, ne cesse d'être adoré dans le ciel.

Ô virginité par laquelle les anges, d'abord éloignés du genre humain, se réjouissent avec raison d'être mis au service des hommes ! Et Gabriel exulte d'être chargé d'annoncer la conception divine. C'est pourquoi il ouvre son message de salut en invoquant la joie et la grâce : "Réjouis-toi, Comblée de grâce, prends un visage joyeux! Car c'est de toi que va naître la joie de tous".

Basile de Séleucie

samedi 19 décembre 2020

Eucharistie... St Thérèse d'Avila


 Je suis très persuadée que si nous approchions de l’adorable Eucharistie avec une grande foi et un grand amour, une seule communion nous enrichirait des trésors célestes. A combien plus forte raison tant de communions devraient-elles donc y suffire ! Mais faut-il s’étonner que nous en tirions si peu de fruit, puisqu’il semble que nous ne nous approchions de la sainte table que par cérémonie et par coutume ?

Misérable monde, qui nous fermez ainsi les yeux pour nous empêcher de voir le bonheur éternel que nous pourrions acquérir, si nous recevions ce grand sacrement avec un cœur tout brûlant d’amour pour notre Sauveur et de charité pour notre prochain !

Thérèse d'Avila, "Pensées sur l'amour de Dieu"

lundi 14 décembre 2020

St Jean de la Croix

 

Vous ne m'enlèverez pas, ô mon Dieu, ce que vous m'avez déjà donné en votre Fils Unique, Jésus-Christ. 

J'ai reçu en lui tout ce que je désire, et c'est pourquoi si j'espère, je pourrai me réjouir de votre prochaine venue. 

Et puis, pourquoi, mon âme, recourir à ces espérances ? 

Dès ce moment ne peux-tu pleinement aimer Dieu dans ton cœur ?

St Jean de la Croix