Le tabernacle écrit pour l'oratoire a pris sa place...
A droite : Saint François d'Assise,
les trois boules d'or*
A gauche : Sainte Claire
Au centre : Saint François reçoit les stigmates*.
(*Extraits des textes en fin d'article)

Les trois boules d'or
« ...Pourquoi es-tu venu ici, petit frère brebis ? Ne t’ai-je pas dit de ne pas venir m’observer ? […]»
Frère Léon répondit : « Père, je t’ai entendu parler et répéter plusieurs fois : « qui es-tu, ô mon très doux Dieu ? […]»
Alors frère Léon s’agenouilla devant saint François, se déclara coupable de la désobéissance qu’il avait commise contre son ordre et lui demanda pardon avec beaucoup de larmes. Ensuite, il le pria dévotement de lui expliquer ces paroles qu’il avait entendues et de lui dire celle qu’il n’avait pas comprises. [...]
Alors saint François, voyant que Dieu avait révélé ou concédé de voir certaines choses à frère Léon à cause de sa simplicité et de sa pureté, consentit à lui révéler ce qu’il demandait. […] « Quand je disais : « Qui es-tu, ô mon très doux Dieu ?», j’étais alors dans une lumière de contemplation […] et parmi les choses qu’il me dit, il me demanda de lui faire trois dons, et je lui répondais : » Mon Seigneur, je suis tout à toi, tu sais bien que je n’ai rien d’autre que la tunique et la corde et les braies, et ces trois choses aussi sont à toi : que puis-je donc offrir ou donner à ta majesté ? » Alors Dieu me dit : Cherche dans ton sein et offre-moi ce que tu y trouveras. » Je cherchai et j’y trouvai une boule d’or, et je l’offris à Dieu ; et je fis ainsi trois fois, selon que trois fois Dieu me le commanda; puis je m’agenouillai trois fois, et bénis et remerciai Dieu qui m’avait donné quelque chose à lui offrir. Et aussitôt, il me fut donné de comprendre que ces trois offrandes signifiaient la sainte obéissance, la très haute pauvreté et la très splendide chasteté, que Dieu, par sa grâce, m’a concédé d’observer si parfaitement que ma conscience ne me fait aucun reproche…
Tradition franciscaine
François reçoit les stigmates

Pendant cette merveilleuse apparition, tout le mont Alverne semblait brûler d'une flamme très éclatante qui resplendissait et qui illuminait toutes les montagnes et vallées des environs, comme si le soleil avait brillé sur la terre... [...]. Certaines muletiers, croyant que le soleil était levé, sellèrent et chargèrent leurs bêtes, puis quand ils furent en chemin, ils virent disparaître la dite lumière et se lever le soleil matériel..."
Considérations sur les stigmates, tradition franciscaine