"De l'un à l'autre", le blog de l'oratoire saint François d'Assise. Un espace dédié à l'amour du Christ et la compassion infinie envers tous les êtres qui habitaient le Poverello... et tant d'autres !
O femme pleine de grâce, comblée de grâce, dont la plénitude débordante fait reverdir toute la création ! O Vierge bénie, et plus que bénie : par sa bénédiction est béni tout ce qui existe, non seulement la créature par le Créateur, mais aussi le Créateur par la créature !
Ce Fils, que Dieu aimait comme lui-même parce qu'il était le seul être engendré de son cœur qui fût son égal, ce Fils, Dieu l'a donné à Marie; et l'homme né de Marie, il en a fait son Fils, non pas un autre, mais le même, de sorte qu'il est par nature le même Fils unique, commun à Dieu et à Marie. Toute la création est l'oeuvre de Dieu, et Dieu est né de Marie ! Dieu a tout créé, et Marie a engendré Dieu ! Dieu qui a tout fait, s'est fait lui-même à partir de Marie, et c'est ainsi qu'il a recréé tout ce qu'il avait créé. Lui qui a pu tout faire à partir de rien, il n'a pas voulu refaire sans Marie sa création profanée.
Dieu est donc le Père de l'univers créé, et Marie la mère de l'univers recréé. Dieu est le Père de l'établissement de toutes choses, et Marie la mère de leur rétablissement. Car Dieu a engendré celui par qui tout a été fait, et Marie a enfanté celui par qui tout a été sauvé.
Il y eut, c’est vrai, Notre Dame, la visite de l’ange, la joie d’Elisabeth, les bergers, les mages et le vin de Cana. Mais il y eut, Notre Dame, et durant tant d’années, la vie de tous les jours, les soucis de toutes les mamans, les travaux de toutes les épouses, dans un petit village méprisé… Mais il y eut, Notre Dame, tant d’amour: en tant d’humbles services, en tant de psaumes sans cesse répétés, en tant de gestes toujours à refaire: la vraie vie, Notre Dame… Une vie qui préparait ton offrande au Calvaire et ta présence à l’Eglise naissante: ces grands moments de ton amour, Notre Dame, avant la gloire et le repos près de ton Fils… Prie pour nous, Notre Dame, au jour le jour de nos petits quotidiens, jusqu’au grand jour de notre rencontre!
La dernière apparition accordée à Lucie eut lieu le 13 juin 1929, alors qu’elle était au couvent de Tuy, en Espagne. Elle avait obtenu la permission de faire une heure sainte, de 11 heures à minuit, du jeudi au vendredi de chaque semaine. Une nuit, Lucie se trouvait seule dans la chapelle et disait les prières de l’ange, quand soudain toute la chapelle s’éclaira d’une lumière surnaturelle et sur l’autel apparut une croix de lumière qui s’élevait jusqu’au plafond. Dans une lumière plus claire on voyait sur la partie supérieure de la croix une tête d’homme dont on voyait le corps jusqu’à la ceinture ; sur la poitrine une colombe également lumineuse et, cloué sur la croix le corps d’un autre homme. Un peu au-dessous de la ceinture de celui-ci, suspendu en l’air, on voyait un calice et une grande hostie sur laquelle tombaient quelques gouttes de sang qui coulaient le long du visage du crucifié et sortaient aussi d’une blessure de la poitrine. Coulant sur l’hostie, ces gouttes tombaient dans le calice. Sous le bras droit de la croix se trouvait Notre Dame (c’était Notre Dame de Fatima avec son Cœur Immaculé dans la main gauche, sans épée ni roses, mais avec une couronne d’épines et des flammes). Sous le bras gauche, de grandes lettres, comme d’une eau cristalline qui aurait coulé au-dessus de l’autel, formaient ces mots « Grâce et Miséricorde. » Lucie comprit qu’il lui était montré le mystère de la très sainte Trinité. Ensuite Notre Dame lui dit : « Le moment est venu où Dieu demande au Saint-Père de faire, en union avec tous les Evêques du monde, la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé, promettant de la sauver par ce moyen. Elles sont si nombreuses les âmes que la justice de Dieu condamne pour des péchés commis contre moi, que je viens demander réparation. Sacrifie-toi à cette intention et prie. » Cette demande avait été annoncée par l’apparition du 13 juillet 1917, dans ce qui était appelé alors le secret de Fatima.