vendredi 15 novembre 2019

L'amitié avec Jésus...

"Les pèlerins d'Emmaüs" Rembrandt.


L’amitié avec Jésus est indéfectible. Il ne s’en va jamais, même si parfois il semble être silencieux. Quand nous en avons besoin, il se laisse rencontrer par nous  et il est à nos côtés, où que nous allions . Car il ne rompt jamais une alliance. Il demande que nous ne l’abandonnions pas: «Demeurez en moi » . Mais si nous nous éloignons, «il reste fidèle, car il ne peut se renier lui-même » .
Pape François "Christus vivit"

vendredi 1 novembre 2019

Greffés sur le Christ...


Lors de la prière de l’Angélus, vendredi 1er novembre, fête de la Toussaint, le pape a tenu à rappeler la dimension profondément humaine des saints de l’Église catholique. Un thème cher à François, qui, depuis le début de son pontificat, promeut une vision humble et simple de la sainteté comme fruit d’une recherche inlassable de Dieu, loin de l’image d’un héroïsme inatteignable.
 
«Les saints de tous les temps, que nous célébrons tous ensemble aujourdhui, ne sont pas simplement des symboles, des êtres humains distants et inaccessibles. Au contraire, ce sont des gens qui ont vécu les pieds sur terre, ils ont fait l’expérience du labeur quotidien de l’existence avec ses succès et ses échecs, trouvant dans le Seigneur la force de ressusciter encore et encore et de continuer sur le chemin».

«En regardant leur vie, nous sommes encouragés à les imiter. Parmi eux, il y a beaucoup de témoins d’une sainteté d’à côté, de ceux qui vivent près de nous et qui sont le reflet de la présence de Dieu dans la mesure où la sainteté est une réponse de l’homme à un appel mais aussi un don. La sainteté est un but qui ne peut être atteint seulement par ses propres forces, mais qui est le fruit de la grâce de Dieu et de notre libre réponse à celle-ci».

«Dans cette perspective, il est important de prendre un engagement sérieux et quotidien à la sanctification dans les devoirs et les circonstances de notre vie, en essayant de vivre tout avec amour, avec charité : il s’agit de mûrir toujours plus la conscience que nous sommes greffés sur le Christ, comme le sarment est uni à la vigne, et donc nous pouvons et devons vivre avec Lui et en Lui comme enfants de Dieu».
Héloïse de Neuville, pour le journal La Croix