"De l'un à l'autre", le blog de l'oratoire saint François d'Assise. Un espace dédié à l'amour du Christ et la compassion infinie envers tous les êtres qui habitaient le Poverello... et tant d'autres !
vendredi 8 septembre 2023
Nativité de Marie...
mardi 15 août 2023
La servante du Seigneur...
Mgr Jean-Pierre Ricard, Homélie
mardi 11 juillet 2023
St Benoît...
dimanche 9 avril 2023
Humblement... Le Ressuscité !
Avouons frères et sœurs que ce récit de Pâques est assez décevant pour nos attentes trop humaines. Nous aurions aimé peut-être un signe éclatant, une preuve irréfutable, un coup d’éclat. Non c’est le silence et l’absence : ils nous empêchent donc de verser dans le triomphalisme ; nous ne pouvons pas célébrer la Résurrection comme une évidence qui saute aux yeux et qui s’impose à tous. Nous sommes ramenés au fond à l’humilité. L’humilité : mais n’est-ce pas là une caractéristique typique de la présence du Seigneur Jésus, doux et humble de cœur ? Le Ressuscité demeure l’Agneau qui ne s’impose pas mais qui vient à nous humblement. Et c’est donc humblement que nous devons nous-mêmes nous approcher du tombeau vide.
C’est ce que dit saint Paul, à sa manière, en évoquant le rituel juif de la pâque avec l’agneau pascal et les pains azymes non fermentés. « Célébrons la Fête, non pas avec de vieux ferments, non pas avec ceux de la perversité et du vice, mais avec du pain non fermenté, celui de la droiture et de la vérité. » Ce n’est pas le moment de nous enfler d’orgueil, de faire gonfler nos prétentions. La Pâque du Seigneur se célèbre avec des pains qui n’ont pas fermenté, signes d’humilité et de simplicité. « Purifiez-vous donc des vieux ferments, et vous serez une pâte nouvelle, vous qui êtes le pain de la Pâque, celui qui n’a pas fermenté. » Nous allons recevoir la présence du Ressuscité dans le signe du pain qui n’a pas fermenté, dans l’Eucharistie. Mais ce signe indique pour saint Paul ce que nous devons être. « Devenez ce que vous recevez. » (Saint Augustin) Il nous faut être humbles pour accueillir la présence du Ressuscité dans le signe de son absence du tombeau, comme dans celui de sa présence dans le pain et le vin.
jeudi 26 mai 2022
Ascension ! Léon le Grand
« L’Ascension du Christ est donc notre propre élévation et là où a précédé la gloire de la tête, là aussi est appelée l’espérance du corps. Laissons éclater notre joie comme il convient, bien-aimés et réjouissons-nous dans une sainte action de grâces. Aujourd’hui, en effet, non seulement nous sommes confirmés dans la possession du paradis, mais, en la personne du Christ, nous avons même pénétré les hauteurs des cieux ; par la grâce ineffable du Christ, nous avons obtenu plus que nous n’avions perdu par la haine du diable. »
Leon le Grand
dimanche 19 décembre 2021
Les anges de Noël, c'est toi...
un peu de silence nous ferait du bien pour écouter la voix de l'Amour.
Noël c’est toi,
lorsque tu décides de naître à nouveau chaque jour et de laisser entrer Dieu dans ton cœur.
Le sapin de Noël, c’est toi
quand tu résistes vigoureusement aux vents et aux difficultés de la vie.
Les guirlandes de Noël, c’est toi
quand tes vertus sont les couleurs dont tu ornes ta vie.
Tu es la lumière de Noël
quand tu illumines avec ta vie le chemin des autres, avec la bonté, la patience,
la joie et la générosité.
Les anges de Noël, c’est toi
quand tu chantes au monde un message de paix, de justice et d’amour.
L’étoile de Noël, c’est toi
quand tu conduits à la rencontre du Seigneur.
Les rois mages, c’est aussi toi
quand tu donnes le meilleur que tu as sans tenir compte de à qui tu le donnes.
La musique de Noël, c’est toi
quand tu conquiers l’harmonie en dedans de toi.
Le cadeau de Noël, c’est toi
quand tu vois un ami et un frère en tous les êtres humains.
Les vœux de Noël, c’est toi
quand tu pardonnes et rétablis la paix, même si tu souffres.
Le réveillon de Noël, c’est toi
quand tu rassasies de pain et d’espérance le pauvre qui est à tes côtés.
Tu es la nuit de Noël quand,
humble et conscient, tu reçois
dans le silence de la nuit le sauveur du monde, sans bruit ni grandes célébrations.
Tu es le sourire de confiance et de tendresse dans la paix intérieure d’un Noël
qui enracine le Royaume en toi.
Heureux Noël à tous ceux
qui ressemblent à Noël.
lundi 28 juin 2021
Admonition... St Jean Chrysostome
Personne n'était plus ignorant que Pierre, ni plus expérimenté que Paul. C'est lui-même qui l'avoue, et sans rougir : "A la vérité, je suis inhabile pour là parole, mais non pour la science". Et pourtant cet ignorant et cet inhabile ont vaincu des milliers de philosophes, ont fermé la bouche à une foule de rhéteurs, uniquement. en vertu de leur zèle et de la grâce de Dieu. Quelle excuse aurons-nous donc, nous qui ne pouvons pas même suffire à vingt personnes, qui ne sommes pas même utiles aux membres de notre famille ? Ce sont là d'inutiles objections et de vains prétextes : ce n'est pas le défaut de science ou d'habileté qui empêche d'instruire, mais la paresse et le sommeil de l'indifférence.
dimanche 23 mai 2021
Pentecôte...
«Quand, tout à coup, vint du ciel un bruit comme celui d'un violent coup de vent... ».
Le
Saint-Esprit est un souffle, un vent. Ce qui importe pour nous, ce n'est pas de
nous émerveiller devant la puissance de ce souffle, mais de nous soumettre
entièrement à lui et de nous laisser «pousser» par l'Esprit comme Jésus aux
jours de sa vie terrestre.
Que
ce souffle nous dirige où il veut.
Rappelons-nous
aussi que ce souffle est lui-même "dirigé". Il n'est pas une force
indépendante et incohérente. Jésus a soufflé le Saint-Esprit sur ses disciples.
Mais ce souffle procède d'abord de la bouche du Père. Il est une obéissance à
Dieu.
En
obéissant aux impulsions de l'Esprit (le vent bruyant n'est qu'un symbole
extérieur et rare, l'impulsion intérieure est la réalité), nous participons à
l'obéissance de l'Esprit lui-même, procédant du Père, envoyé par le Fils.
Père Lev Gillet
dimanche 6 décembre 2020
Avent... M. Zundel
En Jésus-Christ, l’humanité, tout entière rassemblée dans son Amour, reçoit une dignité nouvelle, parce qu’un horizon infini nous est proposé à chacun en remettant entre nos mains toute la destinée, tout le sens de l’Histoire.
Avec Jésus, c'est le monde entier qui est remis entre nos mains
Le chrétien doit se faire un cœur universel. Le chrétien est
appelé avec Jésus-Christ à se dépasser infiniment, parce qu’il n’est pas chargé
seulement de lui-même; il est chargé de tout l’univers, de toute l’humanité,
davantage: il est chargé de Dieu dans toute l’Histoire et dans tout l’univers.
(…)
Chaque petit enfant apporte donc au monde cette possibilité
toute neuve, ce choix infini: au cœur de ce petit enfant, l’Histoire et
l’univers sont suspendus, car la Création comme la Rédemption est une histoire
à deux, une histoire que Dieu ne peut pas écrire tout seul, parce que c’est une
histoire d’amour.
Toute la puissance du sourire, toute la puissance de la
tendresse supposent le consentement. Sans consentement, sans ouverture, le
sourire ni la tendresse ne peuvent rien.
Et la puissance de Dieu n’est pas autre chose que le sourire,
que l’élan même de l’Amour qu’il est – et c’est pourquoi la création est sans
cesse remise en question par le choix que nous faisons de nous-même, c’est
pourquoi tout enfant est nécessaire à l’accomplissement du plan de Dieu, comme
il peut, hélas, aussi, le mettre en échec.
Il y a quelque chose de vertigineux dans cette
perspective, quelque chose d’écrasant à songer que chacun de nous, dans cet
immense circuit de la vie, que chacun de nous en est un segment indispensable,
que chacun de nous, un instant, porte toute l’Histoire, tout l’univers, tout le
destin de Dieu.
C’est
cela que l’Avent veut nous inculquer dans cette récapitulation de l’Histoire:
avec Jésus, c’est le monde entier qui est remis entre nos mains, car il est
clair que cette universalité qui embrasse tous les siècles, qui concentre tous
les temps, toutes les générations, dans un seul présent où nous devenons une
offrande d’amour, il est clair que cette universalité serait vaine et se
réduirait à un mot, si elle n’avait pour caution l’intensité de notre amour à
l’égard des hommes d’aujourd’hui, à l’égard de ceux qui nous entourent et qui
doivent être l’objet immédiat de notre sollicitude et de notre attention.
Maurice Zundel, homélie 1954
dimanche 29 novembre 2020
Avent... st Grégoire de Naziance
Il prend chair pour sauver la chair, il s'unit à une âme raisonnable pour sauver mon âme; il veut purifier le semblable par le semblable et il devient totalement homme, sauf en ce qui concerne le péché.
Il est conçu par la Vierge, préalablement purifiée par le Saint-Esprit dans son âme et dans sa chair, car, s'il fallait honorer la génération, il fallait honorer davantage la virginité. Il se présente comme Dieu incarné, formant un seul être de deux principes opposés, la chair et l'esprit. L'esprit donnait la divinité, la chair était divinisée.
Lui qui enrichit les autres s'appauvrit, car il adopte la pauvreté de ma chair pour que moi je m'enrichisse de sa divinité. Lui qui est plénitude s'anéantit, il se dépouille de sa propre gloire pour un peu de temps, afin que moi, je participe à sa plénitude.
Quel trésor de bonté ! Quel grand mystère en ma faveur !
St Grégoire de Naziance, homélie pour la Pâque 45
dimanche 22 novembre 2020
Le Christ Roi...
La solennité de Notre Seigneur Jésus-Christ Roi de l’Univers couronne l’année liturgique ainsi que cette Année sainte de la miséricorde. L’Évangile présente, en effet, la royauté de Jésus au sommet de son œuvre de salut, et il le fait de manière surprenante. « Le Messie de Dieu, l’Élu, le Roi » apparaît sans pouvoir et sans gloire : il est sur la croix où il semble être plus vaincu que victorieux. Sa royauté est paradoxale : son trône c’est la croix ; sa couronne est d’épines, il n’a pas de sceptre mais un roseau lui est mis dans la main; il ne porte pas d’habits somptueux mais il est privé de sa tunique ; il n’a pas d’anneaux étincelants aux doigts mais ses mains sont transpercées par les clous ; il n’a pas de trésor mais il est vendu pour trente pièces.
Ecce Homo, P. De Champaigne |
Aujourd’hui, chers frères et sœurs, nous proclamons cette singulière victoire par laquelle Jésus est devenu Roi des siècles, le Seigneur de l’histoire : par la seule toute puissance de l’amour qui est la nature de Dieu, sa vie même, et qui n’aura jamais de fin. Avec joie nous partageons la beauté d’avoir Jésus comme notre Roi : sa seigneurie d’amour transforme le péché en grâce, la mort en résurrection, la peur en confiance...
Homélie du pape François, 20 novembre 2016
dimanche 19 avril 2020
Dieu seul peut...
dimanche 12 avril 2020
La Pâque du Seigneur...
samedi 11 avril 2020
"Eveille-toi, ô toi qui dors"
jeudi 9 avril 2020
Le lavement des pieds...
dimanche 29 mars 2020
Carême, Lazare(s)...
dimanche 22 mars 2020
Carême, la lumière du monde...
dimanche 15 mars 2020
Carême, rencontre...
vendredi 21 février 2020
Ce qui est humble, il le regarde...
Saint Augustin |