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lundi 14 septembre 2020

La Croix Glorieuse...

 La dernière apparition accordée à Lucie eut lieu le 13 juin 1929, alors qu’elle était au couvent de Tuy, en Espagne. Elle avait obtenu la permission de faire une heure sainte, de 11 heures à minuit, du jeudi au vendredi de chaque semaine. Une nuit, Lucie se trouvait seule dans la chapelle et disait les prières de l’ange, quand soudain toute la chapelle s’éclaira d’une lumière surnaturelle et sur l’autel apparut une croix de lumière qui s’élevait jusqu’au plafond. Dans une lumière plus claire on voyait sur la partie supérieure de la croix une tête d’homme dont on voyait le corps jusqu’à la ceinture ; sur la poitrine une colombe également lumineuse et, cloué sur la croix le corps d’un autre homme. Un peu au-dessous de la ceinture de celui-ci, suspendu en l’air, on voyait un calice et une grande hostie sur laquelle tombaient quelques gouttes de sang qui coulaient le long du visage du crucifié et sortaient aussi d’une blessure de la poitrine. Coulant sur l’hostie, ces gouttes tombaient dans le calice. Sous le bras droit de la croix se trouvait Notre Dame (c’était Notre Dame de Fatima avec son Cœur Immaculé dans la main gauche, sans épée ni roses, mais avec une couronne d’épines et des flammes). Sous le bras gauche, de grandes lettres, comme d’une eau cristalline qui aurait coulé au-dessus de l’autel, formaient ces mots « Grâce et Miséricorde. » Lucie comprit qu’il lui était montré le mystère de la très sainte Trinité. Ensuite Notre Dame lui dit : « Le moment est venu où Dieu demande au Saint-Père de faire, en union avec tous les Evêques du monde, la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé, promettant de la sauver par ce moyen. Elles sont si nombreuses les âmes que la justice de Dieu condamne pour des péchés commis contre moi, que je viens demander réparation. Sacrifie-toi à cette intention et prie. » Cette demande avait été annoncée par l’apparition du 13 juillet 1917, dans ce qui était appelé alors le secret de Fatima.
Par Laurent D.  www.croix-glorieuse.org


mercredi 26 février 2020

Le jeûne qui plaît à Dieu... (jour des Cendres)


Je jeûnais assis sur une montagne et je rendais grâces à Dieu de tout ce qu'il avait fait pour moi. (Soudain) j'aperçois le Pasteur assis près de moi qui me dit ceci :
« Pourquoi es-tu venu ici de si grand matin ?
- C'est que, Seigneur, je monte la garde.
- Qu'est-ce que cette garde ? dit-il.
- Je jeûne, Seigneur, dis-je.
- Et quel est, reprend-il, le jeûne que vous observez ?
- Je jeûne comme d'habitude, Seigneur, dis-je.  
- Vous ne savez pas, dit-il, jeûner pour le Seigneur, et ce n'en est pas un, ce jeûne sans valeur que vous observez.
- Pourquoi dites-vous cela, Seigneur ? dis-je.
- Je dis, reprend-il, que ce jeûne que vous vous imaginez observer n'en est pas un ; mais je vais t'enseigner quel est le jeûne agréable parfait aux yeux du Seigneur.
- Oui, dis-je, Seigneur, vous me rendrez heureux si je puis connaître le jeûne agréable à Dieu.
- Ecoute, dit-il, Dieu ne veut pas de ce jeûne vain. Car en jeûnant de cette façon pour Dieu, tu ne fais rien pour la justice. Jeûne pour Dieu de la façon suivante. Ne fais rien de mal dans ta vie et sers le Seigneur avec un cœur pur ; observe ses commandements (Mt 19, 17) en marchant selon ses préceptes et qu'aucun mauvais désir ne monte à ton cœur. Aie confiance en Dieu ; je crois que, si tu agis ainsi en le craignant et en t'abstenant de toute mauvaise action, tu vivras pour Dieu. Et si tu agis ainsi, tu mèneras à bien un jeûne important et agréable à Dieu. »
Le Pasteur d’Hermas