dimanche 20 décembre 2020

Faire naître la joie...

 Corps très saint qui a abrité le Seigneur ! C'est en Marie qu'a été annulé le constat de notre péché; c'est en elle que Dieu s'est fait homme tout en restant Dieu.

Il a voulu se soumettre à cette grossesse et il s'est abaissé à naître comme nous; sans abandonner le sein du Père, il était comblé par les caresses de sa mère.

Car Dieu ne se divise pas lorsqu'il accomplit sa volonté; c'est même en demeurant chez tous sans division qu'il donne le salut au monde. Gabriel est venu vers la Vierge mère sans quitter le ciel, et le Verbe de Dieu qui embrasse toutes choses, tandis qu'il s'incarne en elle, ne cesse d'être adoré dans le ciel.

Ô virginité par laquelle les anges, d'abord éloignés du genre humain, se réjouissent avec raison d'être mis au service des hommes ! Et Gabriel exulte d'être chargé d'annoncer la conception divine. C'est pourquoi il ouvre son message de salut en invoquant la joie et la grâce : "Réjouis-toi, Comblée de grâce, prends un visage joyeux! Car c'est de toi que va naître la joie de tous".

Basile de Séleucie

samedi 19 décembre 2020

Eucharistie... St Thérèse d'Avila


 Je suis très persuadée que si nous approchions de l’adorable Eucharistie avec une grande foi et un grand amour, une seule communion nous enrichirait des trésors célestes. A combien plus forte raison tant de communions devraient-elles donc y suffire ! Mais faut-il s’étonner que nous en tirions si peu de fruit, puisqu’il semble que nous ne nous approchions de la sainte table que par cérémonie et par coutume ?

Misérable monde, qui nous fermez ainsi les yeux pour nous empêcher de voir le bonheur éternel que nous pourrions acquérir, si nous recevions ce grand sacrement avec un cœur tout brûlant d’amour pour notre Sauveur et de charité pour notre prochain !

Thérèse d'Avila, "Pensées sur l'amour de Dieu"

lundi 14 décembre 2020

St Jean de la Croix

 

Vous ne m'enlèverez pas, ô mon Dieu, ce que vous m'avez déjà donné en votre Fils Unique, Jésus-Christ. 

J'ai reçu en lui tout ce que je désire, et c'est pourquoi si j'espère, je pourrai me réjouir de votre prochaine venue. 

Et puis, pourquoi, mon âme, recourir à ces espérances ? 

Dès ce moment ne peux-tu pleinement aimer Dieu dans ton cœur ?

St Jean de la Croix 

dimanche 13 décembre 2020

Visage...

J'écoute… Je laisse le silence s’écrire, tout doucement… le chant du poêle, le pas des chats… la beauté. Ta beauté. 

Vieillard, Rembrandt 
Ineffable. 

Simple... 

Il n’y a aucun apprêt dans Ta beauté. Tous les visages, tous les corps, jeunes, épuisés, agonisants, sont habités de Ta beauté ; ça se passe au-dedans, à fleur de peau… 

Je pense à M, cet homme au visage perdu, béant, qui resplendit de Toi sans que personne ne le remarque. C’est Ta main qui passe, qui touche ce visage, me touche le cœur. En même temps. Et se dévoile une beauté insoupçonnée, insoupçonnable peut-être… la sienne propre… Unique.

Irremplaçable.

Je ne sais pas qui il est : il ne peut plus me le dire, Tu ne peux pas le dévoiler, c’est un secret entre Toi et lui. Votre secret. Infiniment précieux, infiniment parfait…

Les mots ne servent qu’à tracer une fine ligne sur le sable blanc de la page. Une ligne à suivre. Il est inutile de comprendre, il faut juste regarder cette faible trace et la garder dans notre cœur. Et puis un jour, devant un visage défait, elle le griffera, ce cœur, et Ta beauté se révèlera…


Sois béni pour ceux qui disent oui aujourd'hui...

Sois béni Seigneur pour Samuel qui a écouté dans la nuit !

Sois béni Seigneur pour Marie qui t’a accueilli en écoutant l’ange Gabriel !

Donne-nous de te goûter dans la vie et dans les Écritures,

Pour que nous soyons du bon Pain pour les autres...

A quoi sert d'aller toujours plus vite, si on ne sait pas où l'on va ?

A quoi sert de produire toujours davantage, si on ne sait pas partager ?

A quoi sert aux pauvres de s'enrichir et aux riches de s'appauvrir,

Si les uns et les autres ne savent pas vivre comme le Christ ?

Sois béni Seigneur pour les Samuel, les Marie qui disent « oui » aujourd’hui,

Encore aujourd’hui Ton Esprit attend notre « oui » pour faire des merveilles en nous...

En ces jours avant Noël, je te dis mon désir de m’arrêter pour t’écouter et dire « oui »

Prière d’Avent inspirée d’une prière du Cardinal Etchegaray

 

dimanche 6 décembre 2020

Avent... M. Zundel

 C’est le sens de l’Avent: l’Avent récapitule toute l’Histoire. L’Avent représente toute l’Histoire comme une aventure qui demeure encore ouverte, suspendue au choix que nous allons faire de nous-même, car chacun de nous peut modifier toute cette Histoire, lui donner une nouvelle conclusion, la faire monter vers Dieu ou descendre vers soi.

Rilke a magnifiquement marqué l’événement unique, infini, que représente, dans chaque maison, la naissance d’un enfant, car un petit enfant qui naît, c’est un regard nouveau, c’est une nouvelle liberté, c’est un nouveau choix, c’est une nouvelle figure du monde, car cette liberté du petit enfant qui va éclore au-delà de ses instincts, cette liberté va donner au monde une nouvelle perspective, va ressaisir toute cette Histoire pour lui donner une nouvelle conclusion, pour enraciner l’univers dans un ordre nouveau.

En Jésus-Christ, l’humanité, tout entière rassemblée dans son Amour, reçoit une dignité nouvelle, parce qu’un horizon infini nous est proposé à chacun en remettant entre nos mains toute la destinée, tout le sens de l’Histoire.

Avec Jésus, c'est le monde entier qui est remis entre nos mains

Le chrétien doit se faire un cœur universel. Le chrétien est appelé avec Jésus-Christ à se dépasser infiniment, parce qu’il n’est pas chargé seulement de lui-même; il est chargé de tout l’univers, de toute l’humanité, davantage: il est chargé de Dieu dans toute l’Histoire et dans tout l’univers. (…)

Chaque petit enfant apporte donc au monde cette possibilité toute neuve, ce choix infini: au cœur de ce petit enfant, l’Histoire et l’univers sont suspendus, car la Création comme la Rédemption est une histoire à deux, une histoire que Dieu ne peut pas écrire tout seul, parce que c’est une histoire d’amour.

Toute la puissance du sourire, toute la puissance de la tendresse supposent le consentement. Sans consentement, sans ouverture, le sourire ni la tendresse ne peuvent rien.

Et la puissance de Dieu n’est pas autre chose que le sourire, que l’élan même de l’Amour qu’il est – et c’est pourquoi la création est sans cesse remise en question par le choix que nous faisons de nous-même, c’est pourquoi tout enfant est nécessaire à l’accomplissement du plan de Dieu, comme il peut, hélas, aussi, le mettre en échec.

Il y a quelque chose de vertigineux dans cette perspective, quelque chose d’écrasant à songer que chacun de nous, dans cet immense circuit de la vie, que chacun de nous en est un segment indispensable, que chacun de nous, un instant, porte toute l’Histoire, tout l’univers, tout le destin de Dieu.

C’est cela que l’Avent veut nous inculquer dans cette récapitulation de l’Histoire: avec Jésus, c’est le monde entier qui est remis entre nos mains, car il est clair que cette universalité qui embrasse tous les siècles, qui concentre tous les temps, toutes les générations, dans un seul présent où nous devenons une offrande d’amour, il est clair que cette universalité serait vaine et se réduirait à un mot, si elle n’avait pour caution l’intensité de notre amour à l’égard des hommes d’aujourd’hui, à l’égard de ceux qui nous entourent et qui doivent être l’objet immédiat de notre sollicitude et de notre attention.

Maurice Zundel, homélie 1954

dimanche 29 novembre 2020

Avent... st Grégoire de Naziance


Le Verbe de Dieu qui est éternel, invisible, incompréhensible, incorporel, principe né du principe, lumière née de la lumière, source de la vie et de l'immortalité, empreinte exacte du premier modèle, marque ineffaçable, ressemblance identique du Père, intention et pensée de celui-ci, progresse vers son image. 
Il prend chair pour sauver la chair, il s'unit à une âme raisonnable pour sauver mon âme; il veut purifier le semblable par le semblable et il devient totalement homme, sauf en ce qui concerne le péché.

Il est conçu par la Vierge, préalablement purifiée par le Saint-Esprit dans son âme et dans sa chair, car, s'il fallait honorer la génération, il fallait honorer davantage la virginité. Il se présente comme Dieu incarné, formant un seul être de deux principes opposés, la chair et l'esprit. L'esprit donnait la divinité, la chair était divinisée.

Lui qui enrichit les autres s'appauvrit, car il adopte la pauvreté de ma chair pour que moi je m'enrichisse de sa divinité. Lui qui est plénitude s'anéantit, il se dépouille de sa propre gloire pour un peu de temps, afin que moi, je participe à sa plénitude.

Quel trésor de bonté ! Quel grand mystère en ma faveur ! 

St Grégoire de Naziance, homélie pour la Pâque 45

dimanche 22 novembre 2020

Le Christ Roi...

 

La solennité de Notre Seigneur Jésus-Christ Roi de l’Univers couronne l’année liturgique ainsi que cette Année sainte de la miséricorde. L’Évangile présente, en effet, la royauté de Jésus au sommet de son œuvre de salut, et il le fait de manière surprenante. « Le Messie de Dieu, l’Élu, le Roi » apparaît sans pouvoir et sans gloire : il est sur la croix où il semble être plus vaincu que victorieux. Sa royauté est paradoxale : son trône c’est la croix ; sa couronne est d’épines, il n’a pas de sceptre mais un roseau lui est mis dans la main; il ne porte pas d’habits somptueux mais il est privé de sa tunique ; il n’a pas d’anneaux étincelants aux doigts mais ses mains sont transpercées par les clous ; il n’a pas de trésor mais il est vendu pour trente pièces.

Ecce homo, Philippe de Champaigne
Ecce Homo, P. De Champaigne
Vraiment le royaume de Jésus n’est pas de ce monde  ; mais en lui, nous dit l’Apôtre Paul dans la seconde lecture, nous trouvons la rédemption et le pardon. Car la grandeur de son règne n’est pas la puissance selon le monde mais l’amour de Dieu, un amour capable de rejoindre et de guérir toute chose. Par cet amour, le Christ s’est abaissé jusqu’à nous, il a habité notre misère humaine, il a éprouvé notre condition la plus misérable : l’injustice, la trahison, l’abandon; il a fait l’expérience de la mort, du tombeau, des enfers. De cette manière, notre Roi est allé jusqu’aux limites de l’univers pour embrasser et sauver tout être vivant. Il ne nous a pas condamnés, il ne nous a même pas conquis, il n’a jamais violé notre liberté mais il s’est fait chemin avec l’humble amour qui excuse tout, qui espère tout, qui supporte tout. Seul cet amour a vaincu et continue à vaincre nos grands adversaires : le péché, la mort, la peur.

Aujourd’hui, chers frères et sœurs, nous proclamons cette singulière victoire par laquelle Jésus est devenu Roi des siècles, le Seigneur de l’histoire : par la seule toute puissance de l’amour qui est la nature de Dieu, sa vie même, et qui n’aura jamais de fin. Avec joie nous partageons la beauté d’avoir Jésus comme notre Roi : sa seigneurie d’amour transforme le péché en grâce, la mort en résurrection, la peur en confiance...

Homélie du pape François, 20 novembre 2016

mercredi 4 novembre 2020

Mon poids, c'est mon amour... St Augustin

 Un corps, en vertu de son poids, tend à son lieu propre.

Le poids ne va pas forcément en bas mais au lieu propre.
Le feu tend vers le haut, la pierre vers le bas :
Ils sont menés par leur poids, ils s’en vont à leur lieu.
L’huile versée sous l’eau s’élève au-dessus de l’eau ;
L’eau versée sur l’huile s’enfonce au-dessous de l’huile :
Ils sont menés par leur poids, ils s’en vont à leur lieu.
S’il n’est pas à sa place, un être est sans repos :
Qu’on le mette à sa place et il est en repos.

Mon poids, c’est mon amour ;
C’est lui qui m’emporte où qu’il m’emporte.
Le don de toi nous enflamme et nous emporte en haut ;
Il nous embrase et nous partons
Nous montons les montées qui sont dans notre cœur
Et nous chantons le cantique des degrés.

Ton feu, ton bon feu nous embrase et nous partons,
Puisque nous partons en haut vers la paix de Jérusalem,
Puisque j’ai trouvé ma joie dans ceux qui m’ont dit :
Nous partirons pour la maison du Seigneur.
Là nous placera la bonne volonté
De sorte que nous ne voulions plus autre chose
Qu’y demeurer éternellement."
                                                                 St Augustin, "Confessions".

vendredi 30 octobre 2020

Marie, notre mère


 
Marie, à tes côtés, toute angoisse s’évanouit,
Toute crainte s’évapore car tu es la mère de la confiance
Auprès de qui nous pouvons nous reposer en toute sureté.
Devant ce monde en ébullition, tu es, Marie, le calme de la sérénité
Devant la désorientation des esprits.
Mère du bel amour, modèle de gratuité,
Puissent les rayons de bonté qui sortent de tes douces mains
Redonner à la terre déchirée un regard d’amour fraternel
Et un nouveau souffle d’espérance.

Prêtre de Brazzaville

dimanche 11 octobre 2020

Heureux... St Grégoire de Naziance

Heureux celui qui mène une vie solitaire, qui n’est pas mêlée à ceux qui marchent sur la terre, mais qui a divinisé son esprit. 
Heureux celui qui, mêlé à la foule des hommes, n’était pas un de leurs habitués, mais a envoyé tout son cœur à Dieu.
Heureux celui qui a acquis le Christ de préférence à tous les biens, et qui a pour seule richesse la croix, qu’il lève bien haut. 
Heureux celui qui gère honnêtement ses biens, et qui peut tendre la main de Dieu aux indigents. 
Heureuse la vie des bienheureux qui ne connaissent pas les liens, qui sont auprès de la pure Divinité, ayant renversé la chair d’une secousse. 
Heureux celui qui ayant un peu cédé aux lois du mariage, conduit la plus grande partie de son amour vers le Christ. 
Heureux celui qui exerçant le pouvoir sur le peuple, conduit le Christ aux mortels par des sacrifices saints et grands. 
Heureux celui qui étant l’enfant du troupeau, conduit, en parfait rejeton, à la patrie du Christ céleste. 
Heureux celui qui, grâce aux grands élans d’un esprit pur, contemple la splendeur des lumières célestes.
Heureux celui qui honore le Seigneur de ses mains qui ont beaucoup peiné, et qui est pour beaucoup une règle de vie. Toutes ces choses ont réalisé la plénitude des vases célestes, destinés à recevoir le fruit de nos âmes, chaque vertu conduisant dans un lieu. Car nombreuses sont les auberges des nombreux genres de vie. 
Heureux celui que le grand Esprit a révélé dépourvu de passions, celui qui a ici-bas une vie d'affliction, celui qui est toujours insatiable de la nourriture céleste, celui qui par sa douceur est l’héritier de grands biens, celui qui par ses entrailles attire sur lui la grande miséricorde de Dieu, ami de la paix, et pur de cœur, celui qui a supporté de nombreuses souffrances pour le Christ glorieux et qui obtiendra une grande gloire. 
Amen. » 

St Grégoire de Naziance

samedi 3 octobre 2020

St François prie...




Thomas de Celano dit de François : 
« Ce n’était plus un homme qui priait, c’était la prière faite homme ! » 
Tu es le seul saint, Seigneur Dieu, toi qui fais des merveilles,
Tu es fort, tu es grand, Tu es le Très-Haut, tu es le roi tout puissant ; toi, Père saint, roi du ciel et de la terre.
Tu es trois et tu es un, Seigneur Dieu, tu es le bien, tu es tout bien, tu es le souverain bien, Seigneur Dieu vivant et vrai.
Tu es amour et charité, tu es sagesse, tu es humilité, tu es patience, tu es beauté, tu es douceur, tu es sécurité, tu es repos, tu es joie, tu es notre espérance et notre joie, tu es justice, tu es mesure, tu es notre richesse et surabondance.
Tu es beauté, tu es douceur, tu es notre abri, notre gardien et notre défenseur, tu es la force, tu es la fraîcheur.
Tu es notre espérance, tu es notre foi, tu es notre amour, tu es notre grande douceur, tu es notre vie éternelle, grand et admirable Seigneur, Dieu tout puissant, O bon Sauveur ! 
Dieu très haut et glorieux, viens éclairer les ténèbres de mon cœur ; donne-moi une foi droite, une espérance solide et une parfaite charité ; donne-moi de sentir et de connaître, afin que je puisse l’accomplir, ta volonté sainte qui ne saurait m’égarer. Amen.
St François d'Assise

 

lundi 14 septembre 2020

La Croix Glorieuse...

 La dernière apparition accordée à Lucie eut lieu le 13 juin 1929, alors qu’elle était au couvent de Tuy, en Espagne. Elle avait obtenu la permission de faire une heure sainte, de 11 heures à minuit, du jeudi au vendredi de chaque semaine. Une nuit, Lucie se trouvait seule dans la chapelle et disait les prières de l’ange, quand soudain toute la chapelle s’éclaira d’une lumière surnaturelle et sur l’autel apparut une croix de lumière qui s’élevait jusqu’au plafond. Dans une lumière plus claire on voyait sur la partie supérieure de la croix une tête d’homme dont on voyait le corps jusqu’à la ceinture ; sur la poitrine une colombe également lumineuse et, cloué sur la croix le corps d’un autre homme. Un peu au-dessous de la ceinture de celui-ci, suspendu en l’air, on voyait un calice et une grande hostie sur laquelle tombaient quelques gouttes de sang qui coulaient le long du visage du crucifié et sortaient aussi d’une blessure de la poitrine. Coulant sur l’hostie, ces gouttes tombaient dans le calice. Sous le bras droit de la croix se trouvait Notre Dame (c’était Notre Dame de Fatima avec son Cœur Immaculé dans la main gauche, sans épée ni roses, mais avec une couronne d’épines et des flammes). Sous le bras gauche, de grandes lettres, comme d’une eau cristalline qui aurait coulé au-dessus de l’autel, formaient ces mots « Grâce et Miséricorde. » Lucie comprit qu’il lui était montré le mystère de la très sainte Trinité. Ensuite Notre Dame lui dit : « Le moment est venu où Dieu demande au Saint-Père de faire, en union avec tous les Evêques du monde, la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé, promettant de la sauver par ce moyen. Elles sont si nombreuses les âmes que la justice de Dieu condamne pour des péchés commis contre moi, que je viens demander réparation. Sacrifie-toi à cette intention et prie. » Cette demande avait été annoncée par l’apparition du 13 juillet 1917, dans ce qui était appelé alors le secret de Fatima.
Par Laurent D.  www.croix-glorieuse.org


dimanche 30 août 2020

Sur les routes France... l'abbaye de Rhuys

                                                                                                                                     
La rentrée se profile... une dernière étape : la presqu'île de Rhuys, l'abbaye  de Rhuys, et saint Gildas...









dimanche 23 août 2020

Sur les routes de France... la vallée des fresques.


 Une promenade poitevine autour de Montmorillon...


De Montmorillon et l'église St Laurent aux fresques romanes de Saint Savin en passant par Angles sur l'Anglin...





Pour finir l'été en douceur...









lundi 17 août 2020

Serge... En Dieu

Serge est entré dans la Vie, saisi dans le beau mouvement de l'Assomption: gageons que Marie l'a pris par la main.. Dans l'oratoire, une bougie l'a accompagné jusqu'au bout, avec d'humbles prières qui ont entouré de tendresse sa femme, ses enfants et sa petite-fille...                                                                       

"Loué sois-tu, mon Seigneur,
Pour notre sœur la Mort corporelle [...]
Heureux ceux qu'elle surprendra faisant ta volonté,
Car la seconde mort ne pourra leur nuire."

vendredi 14 août 2020

L'Assomption....




Contemplons les visages de Marie... "Ave Maris Stella"


Salut, Étoile de la mer, Douce Mère de Dieu, Mère toujours vierge
Heureuse porte du ciel.

Sainte Marie, Sainte Mère de Dieu, Sainte Vierge des vierges

Mère de la divine grâce, Mère de miséricorde, Mère très pure, Mère très chaste
Mère toujours vierge, Mère sans tache, Mère aimable, Mère admirable
Mère du Créateur, Mère du Sauveur, Mère du Rédempteur
Vierge très prudente, Vierge vénérable, Vierge digne de louange
Vierge glorieuse, Vierge puissante, Ô Vierge clémente
Ô Vierge douce, Ô Vierge fidèle, Reine des Anges
Reine des Patriarches, Reine des Prophètes, Reine des Martyrs
Reine des vierges, Reine des Apôtres, Reine des Confesseurs
Reine de tous les Saints, Reine du très saint Rosaire, Reine de la Paix

Miroir de la justice, Siège de la sagesse, Cause de notre joie
Vase spirituel, Vase d’honneur, Rose mystique, Tour de David, Tour d’ivoire
Maison d’or, Arche d’alliance, Étoile du matin, Salut des infirmes
Consolatrice des affligés, Refuge des pécheurs
Ô Marie.

Toi qui reçus cet Ave de l’ange Gabriel,
Accorde-nous la paix en retournant le nom d’Eva.

Délie les chaînes des coupables donne la lumière aux aveugles
Écarte nos maux, obtiens-nous tous les biens.

Montre que tu es mère : qu’il reçoive de toi nos prières,
Celui qui, en naissant pour nous, a bien voulu dépendre de toi.

Prie Marie
Prie Sainte
Prie Miséricordieuse
Prie Pleine de grâce
Prie Rose
Prie Reine
Prie Splendeur radieuse
Prie

Donne (nous) la paix, ô Vierge sans pareille,
Douce ente toutes, délivre-nous de nos fautes,
 Rends-nous doux et chastes. 
Rends pure notre vie, rends sûre notre route, afin que, contemplant Jésus,
Nous partagions sans fin ta joie.

Gloire soit à Dieu le Père, honneur au Christ souverain, au Saint-Esprit,
Pour les Trois une seule louange.
Prie pour nous, Sainte Marie.
Amen.
 Traduction de Thierry Machuel


jeudi 13 août 2020

Sur les routes de France... Notre Dame de Laghet



Assomption oblige, un lieu de pèlerinage marial : Notre Dame de Laghet, près de Nice.




Une région magnifique qui marie la montagne et la mer, un sanctuaire paisible, ou comment allier spiritualité et détente :
si vous passez par là...



jeudi 6 août 2020

Transfiguration...

Icône du monastère de Bose
Icône du monastère de Bose

 "Jésus montra ce mystère à ses disciples sur le mont Thabor. Tandis qu'il cheminait au milieu d'eux, il les avait entretenus de son règne et de son deuxième avènement dans la gloire. Mais parcequ'ils n'étaient peut-être pas suffisamment certains de ce qu'il leur avait annoncé au sujet de son règne, il voulut qu'ils finissent par être très fermement convaincus au fond de leur coeur, et que les événements présents les aident à croire aux événements à venir. C'est pourquoi, sur le mont Thabor, il leur fit voir une merveilleuse manifestation divine, comme une image préfigurative du royaume des cieux. C'est exactement comme s'il leur disait : "Pour que le retard n'engendre pas en vous l'incrédulité, dès maintenant, immédiatement, vraiment, je vous le dis, il y en a parmi ceux qui sont ici qui ne connaîtront pas la mort avant d'avoir vu le Fils de l'homme venir dans la gloire de son Père."

Et, voulant montrer que la puissance du Christ s'accorde avec sa propre volonté, l'évangéliste ajoute : Six jours après, Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean et les emmène à l'écart sur une haute montagne Et il fut transfiguré devant eux, son visage devint brillant comme le soleil et ses vêtements, blancs comme la neige. Et voici que leur apparurent Moïse et Elie, qui s'entretenaient avec lui.

Telles sont les merveilles divines de la présente solennité ; tel est le mystère, accompli pour nous sur la montagne aujourd'hui, mystère qui est en même temps un acte sauveur. Car ce qui nous réunit est en même temps initiation au mystère du Christ et rassemblement pour sa célébration. Afin donc que nous pénétrions dans les mystères sacrés et inexprimables avec ceux qui ont été choisis parmi les disciples inspirés par Dieu, écoutons la voix divine et très sainte qui, comme d'en haut et du sommet de la montagne, nous convoque de la façon la plus persuasive. [...]

Accourons donc, dans la confiance et l'allégresse, et pénétrons dans la nuée, ainsi que Moïse et Elie, ainsi que Jacques et Jean. Comme Pierre, sois emporté dans cette contemplation et cette manifestation divines, soit magnifiquement transformé, sois emporté hors du monde, enlevé de cette terre ; abandonne la chair, quitte la création et tourne-toi vers le Créateur à qui Pierre disait, ravi hors de lui-même: Seigneur, il nous est bon d'être ici !

Certainement, Pierre, il est vraiment bon d'être ici avec Jésus, et d'y être pour toujours. Qu'y a-t-il de plus heureux, qu'y a-t-il de plus sublime, qu'y a-t-il de plus noble que d'être avec Dieu, que d'être transfiguré en Dieu dans la lumière ? Certes, chacun de nous possédant Dieu dans son cœur, et transfiguré à l'image de Dieu doit dire avec joie : Il nous est bon d'être ici, où tout est lumineux, où il y a joie, plaisir et allégresse, où tout, dans notre cœur, est paisible, calme et imperturbable, où l'on voit Dieu : là il fait sa demeure avec le Père et il dit, en y arrivant : Aujourd'hui le salut est arrivé pour cette maison. Là tous les trésors des biens éternels sont présents et accumulés. Là sont présentées comme dans un miroir les prémices et les images de toute l'éternité à venir."

Anastase d'Alexandrie, homélie sur la transfiguration, extraits

samedi 1 août 2020

Sur les routes de France... St Céneri le Gérei

Un village de la Sartre, une chapelle ermitage, et le lieu d'inspiration de nombreux peintres comme Corot, Courbet ou Buffet, entre autres, pour une halte champêtre...



Dans l'église médiévale, le Chemin de Croix en étain créé par Christian Malezieux





samedi 25 juillet 2020

Sur les routes de France... Villefranche de Rouergue

Une visite panoramique des sites religieux de Villefranche de Rouergue, en Aveyron. 
Cette bastide mérite bien un détour...









Deux lieux à découvrir : la chapelle des pénitents noirs...


                              
...et Notre Dame de Treize Pierres et les fresques de Nicolaï Greschny.