Par la révélation de votre Cœur, Vous avez voulu, Jésus, fournir à notre amour le moyen d’échapper à ce qu’il y avait de trop étroit, de trop précis, de trop limité, dans l’image que nous nous faisions de Vous.
Au centre de Votre poitrine, je n’aperçois rien d’autre qu’une fournaise ; et plus je fixe ce Foyer ardent, plus il me semble que, tout autour, les contours de votre Corps fondent, qu’ils s’agrandissent au-delà de toute mesure jusqu’à ce que je ne distingue plus en Vous d’autres traits que la Figure d’un monde enflammé.
Amen.
Père Teilhard de Chardin