Celui
qui se revêt de lumière comme d'un manteau,
a daigné nous devenir semblable
il se couvre aujourd'hui des flots du Jourdain,
non qu'il ait besoin de se purifier,
mais parce qu'il scelle notre renaissance en sa personne.
Ô prodige ! Il refond sans flamme,
il refaçonne sans broyage
et il sauve ceux qui sont en lui,
le Christ Dieu et Sauveur de nos âmes.
Toi
qui, dans le feu et l'esprit, purifie le péché du monde,
Jean-Baptiste te vit venir à lui et s'écria dans la crainte et le tremblement
je n'ose toucher ta tête immaculée !
Mais toi, maître, seul ami des hommes, sanctifie-moi par ta théophanie.
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Evangile arménien (Ph. abbaye En Calcat) |
Venez, imitons les vierges sages
venez, allons au-devant du seigneur qui s'est présenté à Jean comme l'époux,
le Jourdain fut stupéfait et il s'arrêta,
Jean s'écria: je n'ose toucher ta tête immortelle
l'Esprit descendit sous forme d’une colombe
et une voix dans le ciel clama :
Celui-ci est mon fils bien aimé venu en ce monde sauver l’humanité
Seigneur, gloire à toi !
Le Christ est baptisé
il sort de l'eau et relève le monde avec lui
il voit ouverts les cieux qu'Adam avait fermés
l'Esprit rend témoignage a la divinité
et une voix retentit dans le ciel
car c'est de là que venait celui qui recevait ce témoignage,
le Sauveur de nos âmes.
La main de Jean-Baptiste trembla lorsqu’elle toucha ta
tête immaculée
le Jourdain retourna en arrière n'osant se mettre à ton service
et comment celui qui avait craint Jésus, pouvait-il ne pas trembler devant son
Créateur ?
Mais tu as accomplis tout ce qui avait été fixé, pour sauver le monde par ta
théophanie
ô Sauveur, seul ami des hommes.
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Missel Franciscain (Ph. Abbaye En Calcat) |
Voulant accomplir, Seigneur,
ce que tu as établi de toute éternité
tu as pris dans toute la création les artisans de ton incarnation :
Gabriel chez les anges,
la Vierge chez les hommes,
l' étoile dans les cieux,
parmi les eaux, le Jourdain ;
et en lui tu as effacé le péché du monde.
Notre Sauveur, gloire à toi !
Te voyant venir à lui sur
les bords du Jourdain
Jean te dit : pourquoi, Seigneur, pourquoi venir vers ton serviteur,
ô Christ toi qui es sans tâche ?
Au nom de qui je te baptiserai ?
Du Père ? Mais tu le portes en toi.
Du Fils ? Mais tu l'es, Incarné.
Du Saint-Esprit ? Mais c'est toi qui le donnes par un souffle de ta bouche
ô Dieu qui nous es apparu, gloire à toi
La
mer le vit et s'enfuit : le Jourdain retourna en arrière
Les
eaux te virent, Seigneur
les eaux te virent et furent dans la crainte.
Car les chérubins ne peuvent regarder ta gloire ni les séraphins la contempler,
mais t’entourant avec crainte les uns te portent et les autres glorifient ta
puissance.
C'est avec eux, ô compatissant, que nous proclamons tes louanges
ô Dieu qui nous es apparu, aie pitié de nous
Qu'as-tu mer à fuir
et toi, Jourdain, à retourner en arrière
En
ce jour le créateur du ciel et de la terre
s'approche du Jourdain en sa chair
pour demander le baptême, lui le sans-péché
afin de purifier l'univers de la séduction de l'ennemi.
Il est baptisé par un esclave, le maître de toutes choses
et il donne au genre humain d'être purifié par l'eau.
Dieu qui nous es apparu, gloire à toi
Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit
maintenant et toujours et aux siècles des siècles. Amen.
Voyant
le soleil sorti de la vierge
demander le baptême dans le Jourdain,
Jean né de la femme stérile
lui cria avec une crainte mêlée de joie
« c'est à toi de me sanctifier, ô maître, par ta sainte Théophanie ».
Texte extrait de l'office des Grandes Complies
de la Théophanie de notre Seigneur Dieu et Sauveur Jésus Christ
Liturgie orthodoxe