dimanche 17 avril 2022

Notre Dame de la Résurrection...

Sanctuaire de N D de Livron, (Caylus)
Nous ne savons pas ce qu’a été la rencontre entre Marie et Jésus ressuscité. L’Évangile ne nous en dit rien. Elle ne cherche pas parmi les morts celui qu’elle sait vivant.

Marie est la première créature à avoir été revêtue par la Résurrection de Jésus, à être fille de la Résurrection et à pénétrer dans le Royaume en son corps même, vivant parce que totalement livré à la puissance de l’Esprit Saint. Il n’est pas indifférent que cette première créature soit ici encore une femme, en qui éclate le salut de Dieu et la promesse, pour chacun de nous, de ce qui nous attend.

Notre-Dame de la Résurrection, Notre-Dame de l’Assomption, c’est-à-dire Notre-Dame de l’Apocalypse, est cette femme dont Dieu, dans les premières pages de la Genèse, avait donné la promesse :

             Alors Yahvé Dieu dit au serpent : « Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ton  lignage et le sien, elle t’écrasera la tête et tu l’atteindras au talon » (Gn 3,15).

 Marie a affronté le serpent, le dragon qui avait séduit Eve et elle l’a vaincu par la protection et la grâce de Dieu même.

 Notre-Dame de Résurrection

Notre-Dame de Livron

Notre-Dame de délivrance

Notre-Dame couronnée d’étoiles et revêtue de soleil intercède pour nous :

            pour que soit libéré la femme de ce temps,

            pour qu’elle soit libérée de tout ce qui l’opprime et l’empêche d’être debout

            et libre devant Dieu.

            Pour qu’elle soit libérée de ses propres phantasmes et de ses propres tentations.

Montre à chaque femme de ce temps, la splendeur du don de Dieu en elle et par elle à l’homme, à l’Église et au monde.

Viens rendre à chaque femme sa transparence originelle

            afin qu’elle soit signe de vie, mère de vie,

            Eve libre et vivante.

Viens délivrer son regard, son corps et son cœur,

viens délivrer la gloire de Dieu en elle.

                                                Amen ! 

Georgette Blaquière, "La grâce d'être femme" 

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