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mercredi 31 juillet 2019

Prière d'abandon de st Ignace de Loyola


Prenez dans vos mains, Seigneur,
ma liberté entière;
Recevez ma mémoire, mon intelligence
et toute ma volonté.
Tout ce que j'ai
Tout ce que je possède,
C'est vous qui me l'avez donné.
Je vous le rends et vous le livre
sans réserve;
Pour le soumettre entièrement
à votre Volonté.
Donnez-moi seulement
Votre Amour et votre Grâce
Et je serai suffisamment comblé.
Je ne demande rien au-delà.
                                Saint Ignace de Loyola.

dimanche 21 juillet 2019

L'abbaye Saint Martin du Canigou...



Après les champs de lavande de l'abbaye de Sénanque, une invitation à faire retraite... en hauteur !


           


Comment mieux en parler que les frères et soeurs qui veillent sur ce lieu :

"L’abbaye romane Saint-Martin-du-Canigou a été fondée autour de l’an mille par Guifred II, comte du Conflent et de Cerdagne. Au cœur du massif du Canigou, dans un décor somptueux, elle se dresse vers le Ciel. Dans son écrin de verdure, ce bijou du premier art roman cache un trésor autrement plus grand pour les hommes et les femmes, jeunes ou moins jeunes, en quête d’un lieu de ressourcement : la présence de Jésus-Christ, qui y est prié et adoré.
La Communauté des Béatitudes à qui l’évêque de Perpignan confie ce haut-lieu depuis 1988 y accueille toute l’année les nombreux promeneurs, touristes et pèlerins, pour des visites guidées et pour la liturgie. Elle y reçoit aussi des personnes désireuses de vivre quelques jours de ressourcement spirituel pour se mettre à l’écoute de Celui qui parle au cœur.
Nous vous souhaitons donc une bonne visite en attendant peut-être de vous accueillir en nos murs. 
Que le Seigneur vous bénisse !
Les frères et sœurs de l’abbaye Saint-Martin-du-Canigou"

Pour plus d'informations :

Abbaye Saint-Martin-du-Canigou





dimanche 28 avril 2019

Ouvre la porte de ton ciel... Bx G. de Saint Thierry

Bourdichon, "gdes heures d'Anne de Bretagne"
Les richesses infinies de ta Gloire, Seigneur, étaient profondément cachées dans le ciel de ton Secret, jusqu'à ce que, par la lance du soldat, les Sacrements de notre rédemption se répandent du côté ouvert de ton Fils, notre Seigneur et notre Rédempteur ; de telle sorte que nous ne mettions plus, comme Thomas, nos doigts en Son côté, mais que nous entrions tout entiers jusqu'à ton Cœur, Jésus, par cette porte ouverte, là où la miséricorde est certaine, jusqu'à ton âme sainte, pleine de toute la plénitude de Dieu, pleine de grâce et de vérité, de notre salut et de notre consolation.

Ouvre-nous, Seigneur, la porte de l'arche de Ton côté, pour qu'entrent tous ceux que Tu sauveras de la venue de ce déluge qui inonde la terre ; ouvre-nous le Côté de ton Corps, pour qu'entrent ceux qui désirent voir les secrets du Fils, et qu'ils reçoivent les Sacrements qui en débordent et le prix de leur rédemption. 
Ouvre la porte de ton Ciel, pour que ceux que Tu as rachetés voient les biens du Seigneur sur la terre des vivants, eux qui peinent encore sur la terre des mourants ; qu'ils les voient et qu'ils les désirent, qu'ils brûlent et qu'ils courent, eux pour qui Tu as été fait la Voie par laquelle on va jusque-là, la Vérité à laquelle on va, la Vie pour laquelle on va : la Voie, exemple d'humilité ; la Vérité, exemple de pureté ; la Vie, celle qui est éternelle. 
Bienheureux Guillaume de Saint-Thierry

dimanche 21 avril 2019

"Qu’est-ce que le Printemps" Marie Noël










Alléluia ! Fais, ô soleil, la maison neuve ! 
Mes sœurs, que chacune se meuve
Avec des mains de ménagère et des doigts gais…
C’est Pâques ! Jetons hors les poussières obscures, 
Frottons de sable fin les clefs et les serrures, 
Pour que la porte s’ouvre en paix. 

Cirons doux, cirons vif les battants des armoires, 
La fenêtre en rit dans leurs moires ! 
Frottons ! Qu’elle se mire au luisant du parquet. 
Vêtons-lui ses rideaux de fraîche mousseline…
Quel ouvrage ! A-t-on cuit le gâteau d’avelines
Et mis sur la table un bouquet ? 

Alléluia ! Nous avons fini d’être mortes, 
De jeûner, de fermer nos portes, 
Le cœur clos et gardé par les effrois pieux. 
Le Prêtre a délivré la flamme et les eaux folles, 
Notre âme sort et s’amuse dans nos paroles
Et notre jeunesse en nos yeux.

Ouvre tout grand la porte à la Semaine Sainte. 
Mon cœur en moi sautille et tinte
Ainsi qu’une clochette en or vif qui se tut
Et s’en revient de Rome après les temps mystiques
Me donner l’envolée et le ton des cantiques
Pour l’allégresse du salut. 

Mais avec ma corbeille il faut que je m’en aille
Chercher les œufs frais dans la paille…
Aux vignes d’alentour ont fleuri les crocus
En rondes d’or et tenant leurs mains verdelettes
J’ai vu dans les fossés des nids de violettes
Et des coucous sur les talus. 

Les poules ont pondu très loin dans la campagne. 
Dans le matin qui m’accompagne ? 
Venez-Vous-en seul avec moi, mon Bien-Aimé…
Quelle parole avant d’y penser ai-je dite ? 
Où donc est ce Bien-Aimé-là, dis, ma petite ? 
Qui d’un tel Nom as-tu nommé ? 

Est-ce Jésus, ô moi qui ne connais point d’homme ? 
Le Dieu martyr que dans Son somme
Hier nous avons veillé toute la nuit au cœur, 
Pleurant d’amour sur Son tombeau, de deuil voilées ? 
Est-ce le Printemps doux et ses graines ailées
Qui nous a soufflé dans le cœur ? 

Mon bien-aimé, ce n’est qu’un mot, ce n’est personne. 
Mais de l’avoir dit je frissonne
Et je suis parfumée et je suis en rumeur
Comme une fiancée au roi qui l’aime offerte, 
Je frémis et me sens comme la terre, ouverte
Toute grande aux pieds du semeur. 

Quel germe au loin flottant va me voler dans l’âme ? 
Quel est le grain qu’elle réclame
Pour être avec les fleurs une fleur de l’été
Et pour porter des fruits quand passera l’automne ?… 
Il est doux, invisible et léger, il chantonne
A travers le vent enchanté.

Qu’est-ce que le Printemps, ô Jésus, mon doux Maître ? 
L’Ange des révoltes peut-être
Qui change d’un regard et la terre et les eaux
Pour me séduire et m’agite neuve et rebelle, 
Moi qui devrais vous être une calme chapelle
Ainsi que l’herbe et les rameaux. 

Ah ! De lui maintenant pourras-tu me défendre ? 
Ô Christ, il Te fallait l’attendre
Sur ta Croix de salut tous les jours sans guérir
Et me faire couler sur le cœur, de Tes plaies, 
Ton sang, pour que cherchant Tes épines aux haies, 
A Tes pieds j’adore mourir. 

Mais ce matin que l’Ange a remué la pierre, 
Ô Toi debout dans la lumière, 
Ressuscité de l’aube aux pieds couleur du temps, 
Toi qui dans le jardin as rencontré Marie
Que feras-Tu, jardinier de Pâques fleuries, 
Pour me défendre du Printemps ? 

 Marie Noël

dimanche 17 mars 2019

Pardon... J. Brel

Pardon pour cette fille que l'on a fait pleurer
Pardon pour ce regard que l'on quitte en riant
Pardon pour ce visage qu'une larme a changé
Pardon pour ces maisons où quelqu'un nous attend
Et puis pour tous ces mots que l'on dit mots d'amour
Et que nous employons en guise de monnaie
Et pour tous les serments qui meurent au petit jour
Pardon pour les jamais
Pardon pour les toujours.


Pardon de ne plus voir les choses comme elles sont
Pardon d'avoir voulu oublier nos vingt ans
Pardon d'avoir laissé s'oublier nos leçons
Pardon de renoncer à nos renoncements
Et puis de se terrer au milieu de sa vie
Et puis de préférer le salaire de Judas
Pardon pour l'amitié
Pardon pour les amis.





Pardon pour ces hameaux qui ne chantent jamais
Pardon pour les villages que l'on a oubliés
Pardon pour les cités où nul ne se connaît
Pardons d'être de ceux qui se foutent de tout
Et de ne pas avoir chaque jour essayé
Et puis pardon encore
Et puis pardon surtout
De ne jamais savoir
Qui doit nous pardonner.
                            Jacques Brel 











jeudi 21 février 2019

Pour toi, qui suis-je ?




Pour toi, qui suis-je ?
Une fois de plus, Tu m'interpelles, Seigneur...
Aide-moi à Te donner une réponse vraie,
une réponse mille fois renouvelée...
Pour cela attire-moi !
Que je sache Te rejoindre
souvent et longuement dans la prière,
que je sache y puiser lumière et force,
laisser l'Esprit mettre dans mon coeur
l'amour que le Père attend de moi
Père Duvillaret (prier.be)

jeudi 6 décembre 2018

Chemin...

Cheminer
Au-delà de soi

Déchiffrer
L'empreinte de ses pas

Contempler
Le mystère de la foi

Marcher
En quête de quoi ?

Ecouter
La réponse viendra

Prier
Le reste attendra


Partir
Vers l'horizon de lumière

Lire
Les messages qui espèrent

Saisir
Ses mots flottants dans les airs

Venir
Au cœur du redoutable hiver

Réfléchir
Dans la quiétude de l'éphémère

Finir
Simplement par une prière





dimanche 14 octobre 2018

Toi, l'Infini si près de nous

Photo de Leo Gayola

Toi, l'Infini si près de nous,
que ta Présence soit accueillie, 
que ta Force d'Aimer nous habite 
comme elle habite en Toi.

Donne-nous aujourd'hui 
d'avoir faim les uns des autres
d'être pain les uns pour les autres.

Donne-nous aujourd'hui 
le pardon de nos fautes
comme nous nous pardonnons mutuellement.

Libère-nous de ce qui empêche 
l'amour de grandir entre nous et par nous.

Père de tout Amour,
nous Te confions notre famille humaine. 

                                                                             Secteur de Sétif, Algérie

jeudi 4 octobre 2018

St François d'Assise

St François, Cimabue


"Seigneur, je t’en prie, 
que la force brûlante et douce de ton amour prenne possession de mon âme 
et l’arrache à tout ce qui est sous le ciel, 
afin que je meure par amour de ton amour, 
comme tu as daigné mourir par amour de mon amour."
                                                                           St François d'Assise

lundi 6 août 2018

Prière au Christ Transfiguré



« Le ciel parlait, oui ; c'était le Père de ce ciel, le Père de Celui qui était là, transfiguré, le Visage brillant comme le soleil, avec des vêtements blancs comme neige.

de Marko Ivan Rupnik,
 Cette Face du Fils de Dieu, volontairement voilée, si l'on peut dire, depuis plus de trente ans, une fois se découvrait, enfin, et laissait voir ce qu'elle est, ce que nous la verrons, un jour, dans les splendeurs de la gloire, lorsque cette gloire nous la révélera. A cette apparition, nous serons rassasiés.

Pierre, Jacques et Jean, symboles de la foi, de l'espérance et de l'amour par lesquels on découvre le Visage de Jésus, ne pouvaient descendre de la montagne ; il y étaient si bien. Ils goûtaient l'ivresse d'une extase, qu'ils eussent voulue ainsi, éternelle. Ils ne voyaient plus que Jésus-Christ.

Heureuse l'âme qui ne voit plus que Jésus-Christ ! Heureuse l'âme chez qui le détachement total est achevé, l'âme qui a dépassé la terre, qui s'est élevée vers Dieu, en se laissant elle-même ; l'âme qui ne voit plus, qui ne goûte plus en personne, en rien que Lui, Jésus, le suprême Amour, le Faîte de la vie !

Seigneur Jésus, je le sais, pour être transfiguré, pour être transformé en vous, il faut que je reste sur cette montagne, au-dessus de tout, au-dessus de moi-même. Quand sera-ce que je ne verrai plus que Vous ? Quand sera-ce que mes yeux se perdront dans les vôtres et s'abîmeront en votre Lumière, Lumière de lumière, Splendeur de gloire, Candeur de la Lumière éternelle ?

Seigneur, arrachez-moi à la terre, arrachez-moi à moi-même. Tournez, pour moi, en amertume toutes les choses de la vie, et faites-moi vivre de Vous seul. Que tout est vain sans Vous, hors de Vous ! Seigneur, Jésus-Amour, ravissez-moi ! »

Dom Vandeur, 
Élévations sur la Messe de chaque jour - Temps après la Pentecôte I 

jeudi 5 juillet 2018

Espérance...

L'entraide, Clothilde Lasserre
Je sais, mon frère, que tu as bien des raisons de désespérer,
mais je voudrais te crier qu’il y a aussi des milliers de raisons d’espérer !

Ne laisse pas gagner ton coeur par les marées noires des mauvaises nouvelles pour changer le monde,
change d’abord ton regard.

Essaie de « voir », mon frère, comment le Royaume de l’amour émerge lentement,
à travers mille gestes répétés de courage, de tendresse, de défi,
qui disent « non » sans bruit et sans médaille, à la logique de l’argent, de la haine et de l’indifférence.


Mesdemoiselles, Clothilde Lasserre
Regarde bien, tu seras surpris de découvrir tous ces hommes et toutes ces femmes
qui inventent jour après jour, de nouvelles manières de vivre, de partager, d’espérer :
qui manifestent une société juste et fraternelle,
ou autrement dit, le Royaume de Dieu est à la portée de la main.

Regarde et vois tous ces hommes et toutes ces femmes qui,
au lieu de crier que Dieu est aveugle, lui prêtent leurs yeux ;
au lieu de crier que Dieu est manchot, lui prêtent leurs mains ;
au lieu de crier que Dieu est muet, lui prêtent leurs voix.

Entends l’appel de Celui qui pleure parce que l’Amour n’est pas aimé.
Car le monde actuel a besoin de retrouver ce « regard du coeur »
et de cueillir ces fleurs de l’espérance
pour mieux respirer et pour mieux vivre.
                                                                                                                                                                            Gérard NASLIN


La douceur de vivre Clothilde Lasserre





dimanche 25 mars 2018

Bénissez !

Fraternité de Jérusalem

Au réveil, bénissez votre journée 
car elle déborde déjà d'une abondance de biens 
que vos bénédictions font apparaître. 

Car bénir signifie reconnaître le bien infini 
qui fait partie intégrante de la trame même de l'univers. 
Il n'attend qu'un signe de nous pour se manifester.

En croisant les gens dans la rue, dans le bus, 
sur votre lieu de travail, bénissez-les tous. 
La paix de votre bénédiction sera la compagne de leur chemin, 
et l'aura de son discret parfum une lumière sur leur route.

Bénissez ceux que vous rencontrez dans leur santé, 
dans leur travail, leur joie, leur relation au divin, 
à eux-mêmes et aux autres. 
Bénissez-les dans leur abondance et dans leurs finances. 

Bénissez-les de toutes les façons concevables, 
car de telles bénédictions ne sèment pas seulement 
les semences de la guérison mais, un jour, 
jailliront comme autant de fleurs de joie 
dans les espaces arides de votre propre vie.

En vous promenant, bénissez votre village ou votre cité, 
ceux qui la gouvernent et ses enseignants, 
ses infirmières et ses balayeurs, ses prêtres et ses prostituées. 
A l'instant même où quelqu'un exprime 
la moindre agressivité, colère 
ou manque de bonté à votre égard, 
répondez avec une bénédiction silencieuse. 
Bénissez-les totalement, sincèrement, joyeusement, 
car de telles bénédictions sont un bouclier 
qui les protège de l'ignorance de leurs méfaits, 
et détourne la flèche qui vous est adressée.

Bénir signifie désirer et vouloir inconditionnellement, 
totalement et sans réserve aucune le bien illimité 
pour les autres et les évènements de la vie
en puisant aux sources les plus profondes 
et les plus intimes de votre être. 
Cela signifie révérer et considérer 
avec un émerveillement total 
ce qui est toujours un don du Créateur 
et cela quelles que soient les apparences. 
Celui qui est porté par votre bénédiction est mis à part, consacré. 

Bénir signifie invoquer la protection divine 
sur quelqu'un ou quelque chose, 
penser avec une reconnaissance profonde à elle, 
l'évoquer avec gratitude. 
Cela signifie encore appeler le bonheur sur quelqu'un
encore que nous ne soyons jamais la source de la bénédiction, 
mais simplement le témoin joyeux de l'abondance de la vie.

Bénir tout et tous, sans discrimination aucune, 
constitue la forme ultime du don, 
car ceux que vous bénissez ne sauront jamais 
d'où vient ce rayon de soleil 
qui soudain perça les nuages de leur ciel, 
et vous serez rarement témoins 
de cette lumière dans leur vie.

Quand dans votre journée, quelque événement inattendu 
vous bouleverse vous autant que vos plans, 
éclatez en bénédictions, 
car la vie est en train de vous apprendre une leçon, 
même si sa coupe peut vous sembler amère. 
Car cet événement que vous pensez être si indésirable, 
vous l'avez en fait suscité, 
afin d'apprendre la leçon qui vous échapperait 
si vous hésitiez à le bénir. 
Les épreuves sont des bénédictions cachées, 
et des cohortes d'anges suivent leurs traces.

Bénir signifie reconnaître une beauté omniprésente 
cachée aux yeux matériels. 
C'est activer la loi universelle de l'attraction 
qui, du fond de l'univers, 
amènera dans votre vie exactement 
ce dont vous avez besoin dans le moment présent 
pour grandir, progresser, et remplir la coupe de votre joie.

Quand vous passez devant une prison, bénissez ses habitants 
dans leur innocence et leur liberté, leur bonté, 
la pureté de leur essence et leur pardon inconditionnel. 
Car on ne peut qu'être prisonnier de l'image 
qu'on a de soi-même, 
et un homme libre peut marcher sans chaînes dans la cour 
d'une prison, tout comme les citoyens d'un pays libre 
peuvent être prisonniers 
quand la peur se tapit dans leur pensée.

Quand vous passez devant un hôpital, bénissez ses patients 
dans la plénitude de leur santé, 
car même dans leur souffrance et leur maladie, 
cette plénitude attend simplement d'être découverte. 
Et quand vous voyez une personne en pleurs 
ou apparemment brisée par la vie, 
bénissez-la dans sa vitalité et sa joie : 
car les sens ne présentent que l'inverse de la splendeur 
et de la perfection ultimes que seul l'œil intérieur peut percevoir.

Il est impossible de bénir et de juger en même temps. 
Alors maintenez en vous ce désir de bénir 
comme une incessante résonance intérieure 
et comme une perpétuelle prière silencieuse, 
car ainsi vous serez de ceux qui procurent la paix, 
et, un jour, vous découvrirez partout la face même de Dieu.

P.S. :
Et par-dessus tout, 
n'oubliez pas de bénir cette personne merveilleuse, 
totalement belle dans sa vraie nature, 
et si digne d'amour que VOUS êtes.

Pierre Padervand

dimanche 18 mars 2018

La prière




La prière n’est pas un accessoire, une « option », mais une question de vie ou de mort ... Seul en effet celui qui prie, c’est-à-dire celui qui s’abandonne à Dieu avec un amour filial peut entrer dans la vie éternelle, qui est Dieu lui-même.

Benoît XVI,