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dimanche 14 avril 2019

O mon Dieu, vous m'avez blessé d'amour



O mon Dieu, vous m'avez blessé d'amour
Et la blessure est encore vibrante,
O mon Dieu, vous m'avez blessé d'amour.

Voici mon sang que je n'ai pas versé,
Voici ma chair indigne de souffrance,
Voici mon sang que je n'ai pas versé.

Voici mon cœur qui n'a battu qu'en vain
Pour palpiter aux ronces du Calvaire,
Voici mon cœur qui n'a battu qu'en vain.

Voici mes yeux, luminaires d'erreurs
Pour être éteints aux pleurs de la prière,
Voici mes yeux, luminaires d'erreurs.

Hélas ! Vous, Dieu d'offrande et de pardon,
Quel est le puits de mon ingratitude,
Hélas ! Vous, Dieu d'offrande et de pardon.

Vous, Dieu de paix, de joie et de bonheur,
Toutes mes peurs, toutes mes ignorances,
Vous, Dieu de paix, de joie et de bonheur.

Vous connaissez tout cela, tout cela
Et que je suis plus pauvre que personne,
Vous connaissez tout cela, tout cela.
           
Mais ce que j'ai, mon Dieu, je vous le donne.
                                                        Paul Verlaine 



dimanche 31 mars 2019

Nous fêterons ton retour... Péguy

Trop gardé les cochons
Enfant prodigue
Et trop dansé la gigue
O folichon

La maison de ton père
Est là devant
Viens couche-toi par terre
Face en avant

Nous tuerons le veau gras
Nous fêterons
Ton retour en ce jour
Assis en rond

                 Charles Péguy , La Ballade du coeur qui a tant battu

dimanche 24 mars 2019

Pax Christi...

Si tu crois qu’un sourire est plus fort qu’une arme,
Si tu crois à la puissance d’une main offerte…
Si tu sais regarder l’autre avec un brin d’amour,
Si tu sais préférer l’espérance au soupçon…
Si tu estimes que c’est à toi de faire le premier pas, plutôt qu’à l’autre,
Si tu peux te réjouir de la joie de ton voisin…

Si l’injustice qui frappe les autres te révolte autant que celle que tu subis,
Si pour toi l’étranger est un frère qui t’est proposé.
Si tu sais donner un peu de ton temps par amour,
Si tu sais accepter qu’un autre te rende service,
Si tu partages ton pain et que tu saches y joindre un morceau de ton cœur,
Si tu crois qu’un pardon va plus loin qu’une vengeance…

Si tu peux écouter le malheureux qui te fait perdre ton temps et lui garder ton sourire,
Si tu sais accueillir et adopter un avis différent du tien,
Si tu refuses de battre ta coulpe sur la poitrine des autres,
Si, pour toi, l’autre est d’abord un frère…

Si tu préfères être lésé que de faire du tort à quelqu’un,
Si tu te ranges du côté du pauvre et de l’opprime sans te prendre pour un héros,
Si tu crois que l’amour est la seule force de dissuasion
Si tu croix que la paix est possible,
… alors viendra la Paix
P. Guilbert, « Pax Christi »





dimanche 17 mars 2019

Pardon... J. Brel

Pardon pour cette fille que l'on a fait pleurer
Pardon pour ce regard que l'on quitte en riant
Pardon pour ce visage qu'une larme a changé
Pardon pour ces maisons où quelqu'un nous attend
Et puis pour tous ces mots que l'on dit mots d'amour
Et que nous employons en guise de monnaie
Et pour tous les serments qui meurent au petit jour
Pardon pour les jamais
Pardon pour les toujours.


Pardon de ne plus voir les choses comme elles sont
Pardon d'avoir voulu oublier nos vingt ans
Pardon d'avoir laissé s'oublier nos leçons
Pardon de renoncer à nos renoncements
Et puis de se terrer au milieu de sa vie
Et puis de préférer le salaire de Judas
Pardon pour l'amitié
Pardon pour les amis.





Pardon pour ces hameaux qui ne chantent jamais
Pardon pour les villages que l'on a oubliés
Pardon pour les cités où nul ne se connaît
Pardons d'être de ceux qui se foutent de tout
Et de ne pas avoir chaque jour essayé
Et puis pardon encore
Et puis pardon surtout
De ne jamais savoir
Qui doit nous pardonner.
                            Jacques Brel 











vendredi 28 décembre 2018

Noël... Toutes les femmes du monde.


Soir froid, tout en glace retenue…
Tout à l'heure, une célébration de silence, une action de grâce pleine et douce, au creux de l'oratoire. Des mots, bien sûr, paroles offertes, de celles qui habitent le silence et l'épousent sans trouble…
C'est un temps de Noël, tout en tendresse. Les bougies inventent sur les murs chaulés d'improbables crèches que la chaleur du poêle fait danser, tout est enclos d'amour, les mains se joignent et prient, le mystère s'accomplit encore une fois dans le pain et le vin…

Et le silence dévoile l'offrande : un enfant nouveau-né, une femme rit et baise les petits pieds nus… instant de joie pure… et toutes les femmes du monde jouent avec les petits pieds doux comme des pattes de chat, les baisent et rient, et rient tous les enfants du monde dans les yeux de l'Enfant… instant de joie !

Et le silence ploie au pied du Fils dans une femme en pleurs, pleurs de pure joie, et les cheveux de soie, les cheveux de laine, toutes les femmes du monde lavent la poussière, baignent de larmes claires les plaies écrites, déjà, qu'elles seules voient… pleurs de pure joie sous le voile de laine… pleurs de pure douleur déjà, "une épée te transpercera l'âme", déjà.

Et le silence s'émerveille : assise aux pieds du Fils, une femme attentive. Elle a tout laissé, même son désir de le servir. Elle écoute son silence, elle écoute sa voix, elle écoute ses gestes. Eternité de joie… Et toutes les femmes du monde veillent devant la Vie, l'écoutent, la reçoivent dans leurs mains, dans leur ventre, puis la donnent… et doucement, silencieusement, aiment.

Eternité de joie.

M. F. "Noël 2011"

jeudi 6 décembre 2018

Chemin...

Cheminer
Au-delà de soi

Déchiffrer
L'empreinte de ses pas

Contempler
Le mystère de la foi

Marcher
En quête de quoi ?

Ecouter
La réponse viendra

Prier
Le reste attendra


Partir
Vers l'horizon de lumière

Lire
Les messages qui espèrent

Saisir
Ses mots flottants dans les airs

Venir
Au cœur du redoutable hiver

Réfléchir
Dans la quiétude de l'éphémère

Finir
Simplement par une prière





jeudi 5 juillet 2018

Espérance...

L'entraide, Clothilde Lasserre
Je sais, mon frère, que tu as bien des raisons de désespérer,
mais je voudrais te crier qu’il y a aussi des milliers de raisons d’espérer !

Ne laisse pas gagner ton coeur par les marées noires des mauvaises nouvelles pour changer le monde,
change d’abord ton regard.

Essaie de « voir », mon frère, comment le Royaume de l’amour émerge lentement,
à travers mille gestes répétés de courage, de tendresse, de défi,
qui disent « non » sans bruit et sans médaille, à la logique de l’argent, de la haine et de l’indifférence.


Mesdemoiselles, Clothilde Lasserre
Regarde bien, tu seras surpris de découvrir tous ces hommes et toutes ces femmes
qui inventent jour après jour, de nouvelles manières de vivre, de partager, d’espérer :
qui manifestent une société juste et fraternelle,
ou autrement dit, le Royaume de Dieu est à la portée de la main.

Regarde et vois tous ces hommes et toutes ces femmes qui,
au lieu de crier que Dieu est aveugle, lui prêtent leurs yeux ;
au lieu de crier que Dieu est manchot, lui prêtent leurs mains ;
au lieu de crier que Dieu est muet, lui prêtent leurs voix.

Entends l’appel de Celui qui pleure parce que l’Amour n’est pas aimé.
Car le monde actuel a besoin de retrouver ce « regard du coeur »
et de cueillir ces fleurs de l’espérance
pour mieux respirer et pour mieux vivre.
                                                                                                                                                                            Gérard NASLIN


La douceur de vivre Clothilde Lasserre





lundi 9 avril 2018

La Vierge à midi, P. Claudel



Il est midi. Je vois l’église ouverte. Il faut entrer. 

Mère de Jésus-Christ, je ne viens pas prier.
Je n’ai rien à offrir et rien à demander. 

Je viens seulement, Mère, pour vous regarder.
Vous regarder, pleurer de bonheur, savoir cela 

Que je suis votre fils et que vous êtes là.
Rien que pour un moment pendant que tout s’arrête. 

Midi ! 
Être avec vous, Marie, en ce lieu où vous êtes.

Ne rien dire, regarder votre visage, 

Laisser le cœur chanter dans son propre langage,
Ne rien dire, mais seulement chanter parce qu’on a le cœur trop plein, 

Comme le merle qui suit son idée en ces espèces de couplets soudains.
Parce que vous êtes belle, parce que vous êtes immaculée, 

La femme dans la Grâce enfin restituée,
La créature dans son honneur premier et dans son épanouissement final, 

Telle qu’elle est sortie de Dieu au matin de sa splendeur originale.
Intacte ineffablement parce que vous êtes la Mère de Jésus-Christ, 

Qui est la vérité entre vos bras, et la seule espérance et le seul fruit.
Parce que vous êtes la femme, l’Eden de l’ancienne tendresse oubliée, 

Dont le regard trouve le cœur tout à coup et fait jaillir les larmes accumulées,
[...]

Parce que vous êtes là pour toujours, simplement parce que vous êtes Marie, simplement parce que vous existez,
Mère de Jésus-Christ, soyez remerciée !
Paul Claudel "Poèmes de guerre"

dimanche 25 mars 2018

Bénissez !

Fraternité de Jérusalem

Au réveil, bénissez votre journée 
car elle déborde déjà d'une abondance de biens 
que vos bénédictions font apparaître. 

Car bénir signifie reconnaître le bien infini 
qui fait partie intégrante de la trame même de l'univers. 
Il n'attend qu'un signe de nous pour se manifester.

En croisant les gens dans la rue, dans le bus, 
sur votre lieu de travail, bénissez-les tous. 
La paix de votre bénédiction sera la compagne de leur chemin, 
et l'aura de son discret parfum une lumière sur leur route.

Bénissez ceux que vous rencontrez dans leur santé, 
dans leur travail, leur joie, leur relation au divin, 
à eux-mêmes et aux autres. 
Bénissez-les dans leur abondance et dans leurs finances. 

Bénissez-les de toutes les façons concevables, 
car de telles bénédictions ne sèment pas seulement 
les semences de la guérison mais, un jour, 
jailliront comme autant de fleurs de joie 
dans les espaces arides de votre propre vie.

En vous promenant, bénissez votre village ou votre cité, 
ceux qui la gouvernent et ses enseignants, 
ses infirmières et ses balayeurs, ses prêtres et ses prostituées. 
A l'instant même où quelqu'un exprime 
la moindre agressivité, colère 
ou manque de bonté à votre égard, 
répondez avec une bénédiction silencieuse. 
Bénissez-les totalement, sincèrement, joyeusement, 
car de telles bénédictions sont un bouclier 
qui les protège de l'ignorance de leurs méfaits, 
et détourne la flèche qui vous est adressée.

Bénir signifie désirer et vouloir inconditionnellement, 
totalement et sans réserve aucune le bien illimité 
pour les autres et les évènements de la vie
en puisant aux sources les plus profondes 
et les plus intimes de votre être. 
Cela signifie révérer et considérer 
avec un émerveillement total 
ce qui est toujours un don du Créateur 
et cela quelles que soient les apparences. 
Celui qui est porté par votre bénédiction est mis à part, consacré. 

Bénir signifie invoquer la protection divine 
sur quelqu'un ou quelque chose, 
penser avec une reconnaissance profonde à elle, 
l'évoquer avec gratitude. 
Cela signifie encore appeler le bonheur sur quelqu'un
encore que nous ne soyons jamais la source de la bénédiction, 
mais simplement le témoin joyeux de l'abondance de la vie.

Bénir tout et tous, sans discrimination aucune, 
constitue la forme ultime du don, 
car ceux que vous bénissez ne sauront jamais 
d'où vient ce rayon de soleil 
qui soudain perça les nuages de leur ciel, 
et vous serez rarement témoins 
de cette lumière dans leur vie.

Quand dans votre journée, quelque événement inattendu 
vous bouleverse vous autant que vos plans, 
éclatez en bénédictions, 
car la vie est en train de vous apprendre une leçon, 
même si sa coupe peut vous sembler amère. 
Car cet événement que vous pensez être si indésirable, 
vous l'avez en fait suscité, 
afin d'apprendre la leçon qui vous échapperait 
si vous hésitiez à le bénir. 
Les épreuves sont des bénédictions cachées, 
et des cohortes d'anges suivent leurs traces.

Bénir signifie reconnaître une beauté omniprésente 
cachée aux yeux matériels. 
C'est activer la loi universelle de l'attraction 
qui, du fond de l'univers, 
amènera dans votre vie exactement 
ce dont vous avez besoin dans le moment présent 
pour grandir, progresser, et remplir la coupe de votre joie.

Quand vous passez devant une prison, bénissez ses habitants 
dans leur innocence et leur liberté, leur bonté, 
la pureté de leur essence et leur pardon inconditionnel. 
Car on ne peut qu'être prisonnier de l'image 
qu'on a de soi-même, 
et un homme libre peut marcher sans chaînes dans la cour 
d'une prison, tout comme les citoyens d'un pays libre 
peuvent être prisonniers 
quand la peur se tapit dans leur pensée.

Quand vous passez devant un hôpital, bénissez ses patients 
dans la plénitude de leur santé, 
car même dans leur souffrance et leur maladie, 
cette plénitude attend simplement d'être découverte. 
Et quand vous voyez une personne en pleurs 
ou apparemment brisée par la vie, 
bénissez-la dans sa vitalité et sa joie : 
car les sens ne présentent que l'inverse de la splendeur 
et de la perfection ultimes que seul l'œil intérieur peut percevoir.

Il est impossible de bénir et de juger en même temps. 
Alors maintenez en vous ce désir de bénir 
comme une incessante résonance intérieure 
et comme une perpétuelle prière silencieuse, 
car ainsi vous serez de ceux qui procurent la paix, 
et, un jour, vous découvrirez partout la face même de Dieu.

P.S. :
Et par-dessus tout, 
n'oubliez pas de bénir cette personne merveilleuse, 
totalement belle dans sa vraie nature, 
et si digne d'amour que VOUS êtes.

Pierre Padervand

dimanche 17 décembre 2017

Pas étonnant, dit Dieu

Pas étonnant, dit Dieu.

que notre histoire soit tissée de rendez-vous manqués !
Vous m'attendez dans la toute-puissance,

et je vous espère dans la fragilité d'une naissance !
Vous me cherchez dans les étoiles du ciel,

et je vous rencontre dans les visages qui peuplent la terre !
Vous me rangez au vestiaire des idées reçues

et je viens à vous dans la fraîcheur de la grâce !
Vous me voulez comme une réponse,

et je me tiens dans le bruissement de vos questions !
Vous m'espérez comme un pain

et je creuse en vous la faim !
Vous me façonnez à votre image,

et je vous surprends dans le dénuement d'un regard d'enfant !
Mais, dit Dieu, sous le pavé de vos errances,

un Avent de tendresse se prépare,
où je vous attends comme la nuit attend le jour.



 Francine Carillo

dimanche 3 décembre 2017

Avent 2017

Il y avait là un jeune Anglais catholique qui m'a donné pour la première fois l'idée d'une vertu surnaturelle des sacrements, par l'éclat véritablement angélique dont il paraissait avoir été revêtu après avoir communié. Le hasard -car j'aime toujours mieux dire hasard que Providence- a fait de lui, pour moi, vraiment un messager. Car il m'a fait connaître l'existence de ces poètes anglais du XVIIème siècle qu'on nomme métaphysiques. Plus tard en les lisant, j'y ai découvert le poème dont je vous ai lu une traduction malheureusement bien insuffisante, celui qui est intitulé Amour (*). Je l'ai appris par cœur. Souvent, au moment culminant des crises violentes de maux de tête, je me suis exercée à le réciter en y appliquant toute mon attention et en adhérant de toute mon âme à la tendresse qu'il renferme. Je croyais le réciter seulement comme un beau poème, mais à mon insu cette récitation avait la vertu d'une prière.
C'est au cours d'une de ces récitations que, comme je vous l'ai écrit, le Christ lui-même est descendu et m'a prise.

Voici le texte de ce poème dans une traduction qu'on a bien voulu me faire :


                                                                                                                              Simone Weil, "Attente de Dieu"

* AMOUR

L'Amour m'accueillit ; pourtant mon âme recula
Coupable de poussière et de péché.
Mais l'Amour clairvoyant, me voyant hésiter
Dès ma première entrée,
Se rapprocha, demandant doucement
S'il me manquait quelque chose.

"Un invité, répondis-je, digne d'être ici."
L'Amour dit  : "Tu seras lui."
Moi, le méchant, l'ingrat  ? Ah mon aimé
L'Amour prit ma main et répondit en souriant :
"Qui a fait ces yeux, sinon moi ?

— C'est vrai Seigneur, mais je les ai souillés ; que ma honte aille où elle mérite.
— Et ne sais-tu pas, dit l'Amour, qui a pris sur lui le blâme ?
— Mon aimé, alors je servirai.
— Il faut t'asseoir, dit l'Amour, et goûter à mes mets. "
Ainsi je m'assis et je mangeai.



dimanche 30 juillet 2017

Je te parle...

Dieu parle à l'homme.                                         


Je te parle
Sois en paix, 
Sache que je suis Dieu.



Je t'ai parlé quand tu es né,
Je t'ai parlé à ton premier regard
Je t'ai parlé à ton premier mot,
Je t'ai parlé à ta première pensée,
Je t'ai parlé à ton premier amour,
Je t'ai parlé à ton premier chant.





Je te parle par l'herbe des prés,
Je te parle par les arbres de forêts,
Je te parle par les vallées et les collines,
Je te parle par les montagnes sacrées,
Je te parle par la pluie et la neige,
Je te parle par les vagues de la mer,
Je te parle par la rosée du matin,
Je te parle par la paix du soir,
Je te parle par la splendeur du soleil,
Je te parle par les étoiles brillantes,
Je te parle par l'orage et les nuages,
Je te parle par le tonnerre et la foudre,
Je te parle par le mystérieux arc-en-ciel.

                                                                                              Je te parlerai quand tu seras seul,
                                                                                              Je te parlerai par la sagesse des Anciens,
                                                                                              Je te parlerai à la fin des temps,
                                                                                              Je te parlerai quand tu auras vu mes anges,
                                                                                              Je te parlerai tout au long de l'éternité.

Je te parle, 
Sois en paix, 
Sache que je suis Dieu.
"Vision d'Enoch" E. Bordeaux Szekely



dimanche 9 avril 2017

Rameaux... Comptine du buis béni !



Un petit rameau…
A quoi cela sert?
Ce n’est pas très beau
Et si ordinaire!
Alors, le rameau
Ouvrit grand ses branches
Et en quelques mots
Me dit ce dimanche:
«Je ne suis que buis
Mais un buis béni,
Promesse de vie
Pour tous ceux qui prient.
Dans votre demeure,
Je serai repère
De Jésus Sauveur
Et de Dieu son Père…»
Ce petit rameau
Savait bien parler…
Chacun de ses mots
A su me toucher.
Aussi, je l’ai pris
Et je l’ai gardé,
Sur table de nuit,
Je l’ai déposé.
A chaque sommeil,
Moi, je le regarde…
Je sais qu’il me veille
Et que Dieu me garde.
"L'instant des mots"